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Attaque frontale du camp bourgeois contre le salaire minimum !

23 francs, c'est un minimum. Oui au salaire minimum ! 27 septembre 2020.

Le 27 septembre 2020, le canton de Genève devenait le quatrième canton de Suisse à garantir aux travailleurs et travailleuses un salaire minimum, par une votation populaire avec un score net de 58% de oui. Le camp bourgeois montre aujourd’hui son mépris de cette décision populaire, en bafouant la démocratie directe et le fédéralisme, deux fondements principaux de la Suisse. Et cela sur le dos des travailleurs et travailleuses qui ont les plus bas salaires. En cette période de baisse du pouvoir d’achat, les conditions salariales doivent impérativement être préservées et non démantelées.

La commission de l’économie du Conseil national a confirmé aujourd’hui son soutien à la motion affaiblissant les salaires minimums cantonaux face aux éventuelles CCT nationales. Cette motion permet aux employeurs de ne pas respecter les barèmes minimums cantonaux dans une branche si une CCT nationale est en force. Cette décision scandaleuse est un nouvel affront de la droite non seulement envers les droits des travailleur-euses, mais également envers les compétences des cantons, qui ont la possibilité de fixer des salaires minimums cantonaux, comme cela a d’ailleurs été confirmé par le Tribunal fédéral suite à un recours d’organisations patronales.

Pour Laurence Fehlmann Rielle, « L’attaque de la droite sur le salaire minimum prévalant dans le Canton de Genève est absolument intolérable. Cette décision viole les droits démocratiques et remet en question le fédéralisme. »

Christian Dandrès le rappelle : « Les salaires minimaux sont indispensables pour lutter contre la sous-enchère. Pour un canton frontalier comme Genève, c’est fondamental. Avec la récession qui arrive, la droite protège les profits des actionnaires en faisant payer les salarié-es aux petits revenus. 4400.- par mois, c’est un minimum ! »

Le PS genevois déplore l’indécence de cette attaque contre les salaires minimaux permettant aux travailleur-euses de juste vivre dignement et payer les factures de base. Une fois de plus, la droite s’entête à faire passer les considérations des employeurs avant celles des employé-es, fussent-elles le fruit d’une décision populaire.
 
Pour plus d’informations :

Laurence Fehlmann Rielle
Conseillère nationale, 079 101 53 98
Christian Dandrès
Conseiller national, 079 738 23 66
Thomas Wenger
député, président du PS genevois, 079 476 69 45