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Un large front de soutien au duo rose-vert pour le Conseil des États 

En pleine campagne pour le second tour, les soutiens aux candidatures de Carlo Sommaruga et Lisa Mazzone pour le Conseil des États ne cessent de croître. Des personnalités de tout bord politique, des organisations, des syndicats, des associations et des communautés entières se mobilisent pour appeler à voter Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga le 12 novembre prochain. Un large front s’est constitué pour soutenir le duo le plus représentatif et le plus à même de défendre les intérêts de la population genevoise.

Esprit d’ouverture, innovation, sensibilités environnementale et sociale. Autant d’atouts que Genève apporte à la Suisse. Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga portent la voix des Genevoises et des Genevois au Conseil des États, fort-es de leur capacité de dialogue et de conviction. Les nombreux soutiens réunis ce jour en conférence de presse en sont le reflet.

Il y a dix jours, après la défaite du PLR et du Centre, ces deux partis considérés comme la droite modérée ont décidé de soutenir deux candidatures pour le moins controversées. Alors que l’un est un anti-frontalier et n’aurait aucune influence à Berne – sans groupe politique – l’autre est la représentante d’un parti qui n’a pas de honte à affirmer son racisme et sa haine des personnes étrangères. Le dernier tout-ménage nauséabond de l’UDC a par ailleurs fait l’objet de plaintes en raison de son racisme évident.

Nombreux sont celles et ceux, issu-es de la société civile et actif-ves dans la vie politique et sociale de Genève, qui ne peuvent imaginer que les représentant-es des Genevois-es à la Chambre haute puissent être issu-es de partis anti-frontaliers, xénophobes, rétrogrades, climatosceptiques, contre les locataires et à la botte des lobbies économiques, de la santé et de l’immobilier. Ces personnalités se mobilisent aujourd’hui et affirment publiquement leur soutien à Carlo Sommaruga et Lisa Mazzone, en appelant à voter compact pour les candidat-e-s Verte et Socialiste. Elles appellent également toutes les forces progressistes et démocratiques du canton à en faire de même.

Elles le rappellent aujourd’hui :
Samia Hurst, médecin, bioéthicienne et chercheuse: « La recherche universitaire sera plus nécessaire que jamais pour faire face aux défis des dérèglements climatiques. Ce n’est qu’avec un vrai soutien politique que nous aurons les moyens nécessaires pour réaliser les progrès scientifiques et les innovations nécessaires. »

Sophie Malka, coordinatrice de Vivre Ensemble : « La politique défendue par l’UDC et le MCG est xénophobe. Toutes les propositions de l’extrême droite vont à l’encontre de mesures favorisant l’intégration sociale et économique des personnes issues de l’asile. La Suisse doit avoir une politique d’accueil respectueuse du droit international. Nous ne voulons pas que le discours anti-étranger-ères devienne notre nouvelle « normalité » »

Alberto Velasco, président de l’ASLOCA Genève: : « Les lobbies immobiliers sont extrêmement puissants à Berne. Il faut pouvoir les contrer avec des personnalités qui soutiennent et s’engagent fermement pour la cause des locataires. »

Davide De Filippo, président de la CGAS : « La droite n’a aucun scrupule à s’attaquer aux acquis sociaux. La preuve : le salaire minimum plébiscité par les Genevois-es est remis en question par la motion Ettlin, motion que Celine Amaudruz a voté. Quant à Mauro Poggia, il a toujours fait activement campagne contre le salaire minimum. Pour limiter les menaces sur les conditions de travail des salarié-es, Genève doit envoyer à Berne des personnes qui défendent avec conviction les droits des travailleuses et des travailleurs. »

Caroline Marti, présidente de l’ATE Genève : « La mobilité genevoise se décide aussi à Berne ! Pour défendre les intérêts de notre canton et de notre région, pour obtenir la réalisation rapide d’une nouvelle voie ferroviaire entre Genève et Lausanne, améliorer l’offre de transports publics et développer les infrastructures de mobilité durable dans notre agglomération, nous avons besoin de l’engagement et des compétences de Lisa Mazzone et et Carlo Sommaruga dont les voix portent à Berne ».

Françoise Nyffeler, membre du Collectif de la Grève féministe Genève : « Les deux candidat-es de l’extrême droite populiste représentent un grand danger pour les enjeux féministes par leur sexisme, racisme, homo et transphobie et leurs positions anti-sociales. Les combats pour l’égalité sont loin d’être terminés et les acquis sont à défendre. Genève ne peut pas être représentée par ces forces réactionnaires, nous soutenons Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga»  

Ueli Leuenberger, président de l’AVIVO : « L’AVIVO a analysé le comportement de la délégation genevois à Berne et constate que Madame Mazzone et Monsieur Sommaruga se sont clairement prononcé-es contre la réforme AVS21, qui impose désormais aux femmes de travailler jusqu’à 65 ans. Ils se sont également opposé-es à la révision de la LPP. Il et elle défendent la 13ème rente AVS, indispensable pour améliorer la qualité de vie des seniors. »

Pour les Vert-e-s et le Parti Socialiste, l’exclusion et le populisme ne représentent pas Genève et ne doivent pas représenter notre canton à Berne. Le 12 novembre, il faut se mobiliser pour voter et faire voter Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga !

Delphine Klopfenstein Broggini
Présidente des Vert-es genevois-es
Thomas Wenger
Député au Grand Conseil — Chargé de projets culture et durabilité