Aller au contenu directement

Marie-Laure : un engagement pour Bernex

Interview de Marie-Laure Graf,
Conseillère municipale à Bernex


À l’heure ou une campagne se termine, une autre commence ! Dans ce contexte, nous avons rencontré Marie-Laure Graf, pour en savoir plus sur son expérience au Conseil municipal de Bernex.

Peux-tu te présenter ?
Je suis Marie-Laure Graf, j’ai 30 ans.
Je suis doctorante en histoire, collaboratrice administrative à la Ferme du Lignon et Conseillère municipale à Bernex depuis 2011.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’engager au Conseil municipal ?
Plusieurs aspects m’ont poussée à être candidate. D’une part, mon fort attachement pour Bernex, la commune dans laquelle j’ai grandi. Et d’autre part, les valeurs de gauche pour lesquelles je souhaitais m’investir. À 21 ans, alors que j’étais étudiante et que j’avais du temps, je me suis sentie prête à m’investir concrètement.

Comment as-tu vécu cette nouvelle expérience ?
À 22 ans et de nature assez réservée, l’entrée au Conseil municipal n’a pas été évidente pour moi. C’est grâce à l’appui du groupe socialiste et notamment de Guylaine Antille que j’ai pu trouver ma place. J’ai acquis beaucoup de compétences : parler en public et surmonter ma timidité… Maintenant je m’éclate dans ma fonction ! Au niveau humain, j’ai développé des échanges intéressants avec les élu-e-s de tous les partis et, en particulier au sein de mon groupe où des amitiés très fortes se sont créées.

Quel projet t’a le plus marquée ?
La création de la bibliothèque municipale. C’est un projet que j’ai vu se construire d’un bout à l’autre. Il n’était pas forcément bien parti au départ, mais à force de discussions et de dialogue, ce lieu de culture et d’échanges s’est concrétisé.

Un moment fort durant cette législature ?
L’année dernière, en tant que Présidente du Conseil municipal, j’ai été amenée à faire le discours d’accueil des nouveaux-elles citoyen-ne-s. Ça a été très touchant d’avoir l’opportunité de m’adresser à eux pour ce passage symbolique. J’ai essayé de leur transmettre le goût de l’engagement, qu’il soit d’ordre politique, ou simplement de défendre les valeurs qui leur sont chères.

Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à s’engager ?
Osez ! N’ayez pas peur. Les personnes moins politisées ont leur place au sein des Conseils municipaux. Il n’y a pas besoin d’être particulièrement à l’aise en public ou d’être un expert dans tous les domaines. Être conseiller-ère municipal-e, c’est un investissement, mais cela m’apporte autant que ce que je donne.

Propos recueillis par Morgane Dentan

A lire aussi

Morgane : la toute jeune doyenne du secrétariat

Urgence climatique : responsabilité et actions des villes suisses

L’IN 164 : une mauvaise réponse à une bonne question