Journée internationale des droits des femmes : officialisée par l’ONU en 1977.
Quarante-huit ans après, il est encore nécessaire de la célébrer.
En droits : les lois sont égales pour les femmes et les hommes : OUI !
En faits, il reste des inégalités et discriminations subies par les femmes, à plus ou moins grande échelle dans le monde et en Suisse aussi.
En 2022, les Suissesses gagnaient 16,2 % de moins que les Suisses.
En 2025, elles assument majoritairement les tâches éducatives et domestiques.
Elles subissent harcèlement et violences, sont plus exposées à la précarité.
Elles sont sous-représentées dans les cercles de pouvoir et en politique.
En faits : les inégalités persistent !
Comment parvenir à une égalité en droits et en faits ? Par des actions concrètes.
- Un congé parental équitable, pour partager les responsabilités dès la naissance.
- Une politique du logement protectrice, afin que les femmes précarisées ne soient pas les premières à subir les crises du logement.
- Une réelle parité dans les espaces de pouvoir, car la démocratie ne peut se priver de la moitié de la population.
- Un système de retraites plus équitable, qui reconnait les interruptions de carrière liées à la maternité. Pour que leurs rentes soient équivalentes à celles des hommes, et pas 37 % inférieures, en moyenne. Vieillir ne devrait pas être synonyme de précarité. La réforme du système de prévoyance est une urgence sociale.
- Un marché du travail plus inclusif, avec une revalorisation des secteurs féminisés : santé, éducation, nettoyage, vente, qui restent sous-payés et précaires. Trop de femmes subissent le temps partiel imposé, les contrats instables et une charge mentale accablante.
- Un système de santé solidaire. La médecine est encore pensée par et pour les hommes : infarctus féminin mal diagnostiqué, douleurs minimisées, maladies spécifiques aux femmes sous-financées. Endométriose ignorée, burn-out des soignantes banalisé, contraception payante : la santé ne doit pas être un luxe.
- Une lutte réelle contre les violences sexistes et sexuelles.
En Suisse, toutes les deux semaines, une femme est tuée par son conjoint ou ex-partenaire. Pourtant, les moyens pour les centres d’accueil et la protection des victimes restent insuffisants. Éduquons nos jeunes au consentement.
La sécurité de chacune est un droit, axons sur la prévention !
Nous voulons l’égalité en droit et en faits !
Ce 8 mars, dans la rue comme dans les urnes, rappelons-le ensemble.