Les Socialistes vous invitent à voter NON, car cette réforme fiscale cantonale induira des pertes fiscales importantes pour le canton et ses communes. Les prestations publiques devront être réduites et tou-te-s les habitant-e-s en subiront les conséquences.
Le 19 mai, les Genevois-es seront amené-es à voter sur le volet cantonal de la réforme fiscale des entreprises. Après avoir appelé à voter non à la réforme fédérale, les Socialistes rejettent également la mise en œuvre cantonale, issue d’un compromis au projet initial du Conseil d’État. Un taux de 13.99 % entraînera des millions de pertes fiscales. Les estimations font état d’un manque à gagner de CHF 186 millions pour la première année d’application, et tous les calculs laissent à penser que les pertes continueront d’être lourdes les années suivantes.
Conséquence de ces baisses de revenus, les prestations publiques seront fatalement touchées, et l’on peut présager que les politiques publiques déjà fragilisées comme le social ou la santé, seront les premières à en subir les répercussions. Les communes subiront de plein fouet cette réforme. Si elles n’opèrent pas de coupes dans les prestations publiques, elles seront contraintes d’augmenter leurs taux d’imposition pour pallier les baisses de recettes fiscales. Ce sera donc aux contribuables de payer plus d’impôts afin que les entreprises puissent, elles, bénéficier d’une baisse. Une situation inacceptable !
Les Socialistes ne s’opposent pas au principe d’une réforme fiscale des entreprises. Ce qu’ils et elles ne peuvent pas accepter, c’est que, au nom de la concurrence fiscale, cette réforme se fasse au détriment de la population genevoise et sans aucune garantie du financement des prestations publiques.