Depuis 2014, l’initiative UDC « Contre l’immigration de masse » n’a pu être appliquée, car elle est impossible à conjuguer avec les accords convenus entre la Suisse et l’Union européenne. L’UDC revient avec une nouvelle initiative qui a pour objectif de mettre un terme à la libre circulation des personnes, et avec elle aux mesures d’accompagnement qui protègent les salaires en Suisse.
Les Socialistes sont convaincu-e-s que l’immigration est une chance pour notre pays, que ce soit pour des raisons culturelles ou économiques, et il n’est donc pas question de fermer les frontières et de restreindre les droits d’une partie de la population active à Genève. Cette nouvelle initiative affecterait le droit du travail et les conditions salariales des employé-e-s.
3 raisons de voter NON
1. Pour protéger les droits des travailleurs et des travailleuses
Un OUI à l’initiative mènerait à l’abandon des mesures visant à protéger les salaires et les conditions de travail en Suisse, y compris la protection contre le dumping salarial. Cela augmenterait la pression sur les salaires et affaiblirait les droits de toutes les travailleuses et tous les travailleurs.
2. Pour la prospérité de notre pays
L’UDC a la fâcheuse habitude de prendre pour bouc-émissaires les travailleur-euse-s étranger-ère-s, qui seraient responsables de tous les maux sur le marché du travail. Or ils et elles contribuent largement à la prospérité de notre pays, qu’elle soit économique ou culturelle.
3. Pour éviter l’isolement de la Suisse
L’annulation des accords bilatéraux serait désastreuse pour les rapports économiques entre la Suisse et l’Union européenne puisqu’ils nous garantissent un accès étendu et non discriminatoire au marché intérieur de l’UE. Au total, 52% des exportations de l’économie suisse sont destinées à l’UE. Les accords bilatéraux sont donc essentiels au développement économique de notre pays.