L’initiative du Parti socialiste suisse propose de plafonner le montant des primes à 10 % du revenu disponible des ménages. Au-delà de ce montant, des subsides seraient accordés et payés par la Confédération (2/3) et les cantons (1/3). Le délai d’application est fixé à trois ans maximum.
Chaque automne l’histoire se répète : une nouvelle augmentation des primes est annoncée, ce qui implique une charge de plus en plus lourde pour les ménages. Dans le canton de Genève, un couple au revenu moyen avec deux enfants dépense jusqu’à 13 % de son revenu en primes d’assurance-maladie. En raison de ce poids dans le budget, de lourds sacrifices doivent être consentis par les ménages ayant des bas salaires et des revenus moyens afin de continuer à payer leur assurance de base.
Il est grand temps de mettre un terme à cette situation et de desserrer l’étau grâce à une véritable politique d’aide uniforme sur l’ensemble du territoire. Pour l’instant, seuls certains cantons (Vaud notamment) appliquent individuellement le plafonnement à 10 %. À Genève, l’initiative similaire des Socialistes a été acceptée en 2019, mais le peuple lui a finalement préféré un contre-projet moins généreux.
Pour lutter contre la pauvreté, la réduction des primes d’assurance-maladie est un moyen particulièrement efficace. En cas d’acceptation, l’initiative permettra de limiter le développement d’une médecine à deux vitesses, où une partie de la population doit renoncer à des soins, faute de moyens.
L’initiative d’allègement des primes est un moyen efficace de soulager le porte-monnaie des ménages. Les primes maladie représentent le sujet de préoccupation principal de la population. L’initiative profitera non seulement aux personnes à revenus modestes mais aussi à la classe moyenne. Elle est indispensable !
