Tous les services de l’UNRWA (l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) sont au bord de l’effondrement. En plus des défis politiques posés par la législation anti-UNRWA de la Knesset, l’Agence est confrontée à de graves contraintes financières, suite au retrait des financements des États-Unis et de la Suède, ainsi qu’à l’incertitude concernant le soutien de la Suisse. Le déficit de financement, qui devrait frapper l’UNRWA dès juin 2025, entravera massivement sa capacité à fournir des services d’urgence et des prestations essentielles telles que l’éducation, les soins de santé, le soutien social et l’aide humanitaire. À ce jour, il n’existe aucune alternative crédible à l’UNRWA !
Notre groupe a pris ses responsabilités en proposant un projet de loi de soutien à l’UNRWA de 5 millions afin que l’agence puisse continuer de fournir des services d’urgence à des millions de personnes à travers le Moyen-Orient, y compris à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban. Le Conseil d’État a choisi de modifier notre projet de loi pour y inclure d’autres organisations.
Au final, 3 millions iront à l’UNRWA, 1 million pour le Programme alimentaire mondial (PAM), 500’000.- pour le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et 500’000.- pour Médecins sans frontières Suisse. Le projet de loi ainsi modifié a été très largement soutenu par 65 oui (socialistes, Vert-e-s, Centre, LJS, PLR), 14 abstentions (UDC, PLR) et 8 non (MCG, PLR). Genève envoie ainsi un signal politique et financier fort de soutien à l’UNRWA.