L’annulation de l’élection du Conseil municipal de Vernier par la justice au printemps dernier était une aubaine pour l’UDC, qui a voulu surfer sur cette décision pour s’attaquer au droit de vote des résident-es étranger-ères sur le plan communal. Son projet de loi proposait de revenir sur un droit introduit par une initiative populaire en 2005 (« J’y vis, j’y vote »), et confirmé ensuite par la révision de la Constitution en 2012.
Ce faisant, l’UDC a avancé des thèses xénophobes, selon lesquelles accorder le droit de vote aux étranger-ères menacerait notre démocratie. Si le parti ne s’encombre pas de raisonnements factuels quand il s’agit de mépriser les minorités, cette manœuvre n’a heureusement pas convaincu, les six autres groupes parlementaires ayant sèchement refusé d’entrer en matière.
L’occasion pour le groupe socialiste de rappeler de voter et de faire voter pour la liste n°5 lors de l’élection du Conseil municipal de Vernier le 30 novembre !