Les SIG, sur mandat constitutionnel, développent un réseau thermique structurant (RTS), soit l’infrastructure qui permettra de transporter de l’énergie durable pour chauffer de nombreux bâtiments du canton. Il s’agit de transition énergétique, de souveraineté énergétique et de se libérer de la dépendance aux énergies fossiles. La fixation des tarifs est une question très sensible pour les ménages qui sont écrasés par des loyers abusifs, des primes d’assurance maladie excessives et de manière générale le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter.
Suite aux recommandations du Surveillant des prix, de nombreux projets parlementaires avaient été déposés pour examiner les tarifs fixés. Le PS critiquait tout particulièrement la prise en compte d’un rendement sur les fonds propres puisque le service public ne doit pas s’enrichir sur le dos des consommateur-rices-locataires. La transition énergétique ne doit pas se faire sur leur dos, surtout si elle bénéficie à toute la collectivité.
Le travail parlementaire a, une fois n’est pas coutume, été constructif. Les projets déposés par la droite étaient excessifs, non applicables et en partie non fondés. Une motion a pu être élaborée en commission pour demander, notamment, que les tarifs soient fixés pour être accessibles pour la population et que le rendement soit non spéculatif. En contrepartie, les autres objets parlementaires ont été retirés, respectivement refusés. Et la lutte contre le changement climatique peut maintenant continuer.