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Genève internationale: Maudet et ses larbins biffent des emplois genevois

Session des 13 et 14 février 2025

Nul besoin de baigner dans la Genève internationale pour mesurer les menaces qui pèsent sur elle. Avec des coupes massives décidées par les trumpistes de tout poil, c’est tout l’écosystème du multilatéralisme qui est menacé.

Dans ce contexte, le Grand Conseil aurait pu modestement limiter la casse sociale pour un secteur spécifique: les emplois genevois des ONG à but non lucratif. Ces salarié-es paient à Genève des impôts et des cotisations sociales. Mais, n’étant ni fonctionnaires internationales-aux, ni employé-es par des sociétés privées classiques (leurs employeur-euses sont des associations ou fondations), elles et ils ne peuvent pas bénéficier des RHT (réduction horaire de travail).

Face à des annonces massives de licenciements au sein des ONG à Genève, le Conseil d’État a proposé en urgence un projet de loi pour leur ouvrir, sous conditions, l’éligibilité à un mécanisme similaire aux RHT, limité à trois mois. Un sursis pour que les ONG trouvent d’autres financements. Et éviter d’envoyer des centaines de personnes au chômage.

Le groupe LJS, télécommandé par Pierre Maudet, a rejoint l’UDC et le MCG pour torpiller la mesure. Sans clause d’urgence (il fallait une majorité des 2/3 du Grand Conseil), la loi ne peut déployer d’effets utiles. Ces fossoyeur-euses de la Genève internationale rejoignent ainsi les élu-es à Berne et ailleurs qui coupent dans les subventions aux OI/ONG…

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