Chaque jour, dans les bâtiments de l’Etat de Genève, des femmes et des hommes accomplissent un travail essentiel et souvent invisible en garantissant la propreté et la salubrité de nos institutions publiques. Elles sont 80% de femmes dans ce secteur, et sans elles, les locaux de l’Etat seraient insalubres.
Les services qu’elles accomplissent ont été externalisés en 2008, sous couvert d’un objectif de flexibilité accrue et d’économies d’échelle. Ce changement s’est fait sur le dos des travailleuses et travailleuses des métiers du nettoyage : contrats à temps partiel, horaires fragmentés, déplacements multiples non rémunérés, etc.
Cette situation crée un paradoxe : l’Etat externalise pour faire des économies, puis doit soutenir ces travailleuses en leur octroyant des allocations et des prestations sociales. Sans compter l’impact sur la santé physique et psychique des travailleuses et sur leurs proches. Notre résolution a été balayée d’un revers par la droite. La réinternalisation des agent-es de propreté à l’Etat n’est pas pour demain…