Être privé-e de liberté est une épreuve terrible. Pour la personne détenue évidemment, mais aussi indirectement et de manière extrême pour ses proches et sa famille. La prison tient rarement compte des préoccupations liées aux enfants. Il est pourtant fondamental que l’intérêt supérieur de l’enfant soit respecté et que les visites puissent avoir lieu dans de bonnes conditions, dans des lieux adaptés ; de tout faire pour que le lien enfant-parent soit, malgré les barreaux, préservé au maximum. Il y va non seulement des droits mais aussi de l’avenir des enfants et indirectement des succès de réinsertion des détenu-es.
Nous nous réjouissons que la motion socialiste demandant que Genève améliore la situation des enfants dont un parent est détenu ait été votée à l’unanimité par le Grand Conseil. Elle invite le Conseil d’État à promouvoir et à développer les possibilités de contact favorables aux familles (visites, vidéo-téléphonie, lettres, etc.), à aménager des lieux de visite en fonction des enfants et à renforcer la ou les associations qui travaillent à améliorer la situation des enfants et des familles de détenu-es.
Lire le rapport de la commission des visiteurs officiels