Les commerçant-es de la rue du Mont-Blanc ont déposé une pétition intitulée : “Stop à la mendicité et à l’insécurité à la rue du Mont-Blanc”. Soutenue par la droite, elle demandait davantage de police et de répression. Le groupe socialiste a rappelé que la précarité sociale ne se combat pas à coups de matraque. La situation actuelle autour de la gare Cornavin est la démonstration parfaite de l’échec de la loi interdisant la mendicité, de la pose intempestive de caméras aux Pâquis, et du retard dans la mise en œuvre du “Plan crack” du fait de son financement tardivement accordé par la droite. Il est urgent de renforcer le versant socio-sanitaire de la lutte contre ce fléau afin de véritablement mettre à l’abri ces personnes vulnérables, malades et en danger plutôt que dangereuses. Les finances publiques, les voisin-es et les commerçant-es ne s’en porteront que mieux.