Le groupe socialiste a présenté une motion réclamant plusieurs mesures de soutien aux chercheuses et chercheurs de l’Université de Genève au bénéfice de contrats précaires qui ont été fortement affecté-es par la crise. Nombre d’entre elles et eux ont en effet vu leurs activités de recherche fortement entravées par les mesures sanitaires telles que la fermeture des bibliothèques et des archives ou encore l’interdiction faite de se rendre à l’étranger pour y effectuer un travail de terrain ou participer à des colloques et conférences. Le retard pris dans l’écriture de thèses et articles scientifiques peut avoir de lourdes conséquences sur les carrières de ces jeunes chercheur-euses, dont on sait combien elles sont dépendantes de la capacité à publier et à se constituer un réseau académique international. La réponse apportée aujourd’hui par le Rectorat à cette situation (une éventuelle prolongation, décidée au cas par cas, en général d’une durée de 2 mois) est nettement insuffisante et la marge d’appréciation laissée à la hiérarchie ouvre la porte à des décisions arbitraires et illégitimes. Les Socialistes exigent des mesures plus fortes et en particulier la prolongation systématique de tous les contrats à durée déterminée des membres du corps des collaborateur-trices de l’enseignement et de la recherche en situation précaire (classe salariale 17 ou inférieure et/ou temps partiel). Bien accueillie, la motion a été renvoyée en commission de l’enseignement supérieur, où le groupe espère qu’elle sera traitée sans délai.
Vers un soutien renforcé au personnel précaire de l’enseignement et de la recherche à l’Unige
Session du Grand Conseil des 3 et 4 décembre 2020
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