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Oui à la modification des limites de zones au Petit-Saconnex !

Ulrich Jotterand
Conseiller municipal en Ville de Genève


Dans la balance, la défense d’intérêts particuliers ou la défense des besoins prépondérants de la population

Depuis 2017, les socialistes de la Ville de Genève, à la commission de l’aménagement, au Conseil municipal, à l’Assemblée générale de la section lors du référendum municipal, ont été constants sur ce dossier. Et l’Assemblée générale du PS genevois du 11 septembre 2019 a confirmé ces décisions. Les socialistes ont été et restent favorables à la modification de la zone (MZ) en question au lieu-dit « les Crêts ». Les obsessions de l’UDC (ne pas construire pour les étrangers !) et les contre-vérités du MCG, au service d’intérêts honorables mais particuliers ne résistent pas au moindre examen.

Pourquoi faut-il accepter cette loi ?
L’enjeu est une modification de la zone 4B en zone de développement 3. Parmi les très nombreux aspects de cet objet, retenons les plus importants : l’histoire, le logement, l’écologie.

L’histoire
Les opposants prétendent que cet espace doit rester en zone 4B. Or, la zone 4B est destinée aux hameaux en campagne ! Qui connaît ce quartier sait bien que le lieu contient encore quelques éléments de son passé mais n’a plus rien d’un hameau.

Par ailleurs, ils font un amalgame à dessein entre la zone concernée (une dizaine de villas sans intérêt architectural) et la place du Petit-Saconnex. Or celle-ci sera restaurée et embellie pour les piétons en tenant compte du patrimoine bâti historique à conserver : et elle est hors du périmètre de la modification de la zone contestée. Les véhicules auront la possibilité de transiter ou encore de stationner mais pendant un temps limité.

Le logement
Aujourd’hui encore, trouver un appartement à Genève est difficile. La zone agricole est devenue quasiment intouchable. Par conséquent, construire du logement n’est possible que par la densification des quartiers en ville et des zones villas, en évitant ainsi que des genevois-es doivent s’exiler de l’autre côté de la frontière pour se loger, politique inacceptable à tous points de vue. Rappelons que la moitié du terrain dédié au logement est occupée par des zones villa et ne loge que 10 % de la population: l’autre moitié du terrain est occupée par 90 % de la population !

L’écologie.
On pourrait arguer que la disparition d’une dizaine de jardins privés est à éviter. Mais le projet de modification de zone offre des espaces verts accessibles à tous.

Enfin, la lutte contre le réchauffement climatique exige de prendre les bonnes décisions en tenant compte des priorités : économies d’énergie et limitation du transport individuel polluant. Cette modification de zone répond parfaitement à ces deux objectifs.

Pour toutes ces raisons, il convient d’accepter cette loi en votant oui.

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