Lydia Schneider Hausser
Candidate au Conseil national
Pour un réel changement du système de couverture sociale en Suisse, la majorité actuelle à Berne doit être renversée le 20 octobre 2019 !
Le revenu de base inconditionnel (RBI) complété par des dispositifs spécifiques limitant certains risques seraient une véritable révolution, redonnant les moyens à chacun-e de vivre à l’âge de la numérisation, de la robotisation et de la mondialisation et répondant aux défis d’aujourd’hui.
Si le RBI est un projet ambitieux, d’autres mesures seraient nécessaires afin de maintenir et développer le système social suisse basé sur la nécessité de répondre aux besoins d’une main d’œuvre stable, en bonne santé et qualifiée.
Malheureusement, aujourd’hui ce combat est loin d’être gagné aux chambres fédérales face aux attaques de la droite sur le filet social et les assurances sociales : AVS-AI, LPP, assurances maladies, perte de gain assurance accident, assurance chômage ou encore allocations familiales.
Ainsi, à Berne, je lutterai afin de protéger chacun-e des accidents de la vie, en particulier, en :
– renforçant l’AVS par la fusion de l’AVS et de la LPP 2e pilier et en créant une réelle rente couple où les femmes ne comptent pas comme demi-portion (rente à la personne),
– activant sans obligation de travail la rente 2e pilier pour les personnes de plus de plus 50 ans,
– rendant plus accessible l’assurance invalidité aux gens ayant des affections psychiques,
– assouplissant les conditions d’octroi des prestations chômage,
– simplifiant le système d’allocations familiales qui deviendrait une vraie « allocation enfant ».
Dans un monde où le travail est précarisé, où les mariages, ancienne assurance financière pour les familles, se raccourcissent, où la population vieillit, les assurances sociales ne suffisent souvent plus. Ainsi, d’autres prestations sociales ont pris des places importantes : aide sociale, prestations complémentaires fédérales et cantonales, allocations logement, subsides LAMal …
Pour répondre à cette évolution, à Berne, je lutterai également pour :
– instaurer une aide sociale fédérale,
– instituer des prestations complémentaires au revenu du travail pour les « working poor »,
– accentuer le soutien à la formation.
La politique sociale ne s’arrête pas là, elle doit être pensée plus globalement en renforçant d’autres dispositifs qui peuvent éviter le recours aux assurances et aux prestations sociales comme l’aide à la formation, l’accompagnement à l’entrée dans la vie professionnelle, les moyens de gardes extra-familiaux, le salaire minimum, l’interdiction de licenciement pour certaines catégories de travailleur-euse-s, etc.
Le 20 octobre 2019, en route pour un réel changement !