Urgence accueil extra-familial
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Mercredi dernier – 25 novembre – lors de la Journée Internationale pour l’élimination des violences faites à l’égard des femmes, les associations féministes ne se sont pas laisser abattre par les restrictions liées à la pandémie. Leur créativité a initié de nombreuses actions sur les réseaux sociaux et dans la rue. Le Conseil municipal de la Ville de Genève s’est paré de rouge à l’initiative des femmes du groupe égalité du PSG. Au niveau international, les polonaises ont déclaré la guerre à leur gouvernement et mènent actuellement une lutte ardue pour leurs droits reproductifs.
Qui dit violence ne veut pas dire violence physique ni marque apparente de l’acte subi. Combien de femmes* encaissent des mots, des attitudes, des menaces, des intimidations au sein de leur foyer, sur leur lieu de travail ou dans l’espace public ?
Des menaces aux insultes jusqu’au féminicide, cette pente infernale de la violence est la triste réalité pour des dizaines de milliers femmes*. En 2019, en Suisse, 48 femmes* ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Une femme* sur trois subit au moins une fois du harcèlement sexuel sur son lieu de travail. Dans les espaces publics, les femmes* sont régulièrement exposées à du harcèlement de rue : sifflements, gestes ou propositions obscènes, voir même agressions physiques.
Une prison psychique enferme toutes ces femmes*. Le temps est venu de briser ce silence. Le confinement n’a pas aidé cette preuve de courage que demande l’acte d’oser parler, de porter plainte. Une oreille attentive et dénuée de jugement doit être offerte à quiconque ose prendre la parole et faire le pas, car la majorité ne porte pas plainte par honte de ce qui lui est arrivé.
La communauté LGBTIQ+ ne doit pas être oubliée. Elle est exposée à l’intolérance, aux discriminations, aux préjugés et aux violences physiques et verbales. En apposant l’astérisque au mot femmes, nous montrons notre soutien aux personnes transgenres.
Le Groupe égalité du PS genevois rejoint le mouvement de mobilisation nationale pour exiger que la Suisse intègre la notion de consentement dans sa révision actuelle des articles 189 et 190 du Code pénal qui pénalisent les violences sexuelles et le viol. Aujourd’hui, pour qu’un viol soit reconnu par la justice, une contrainte doit être prouvée. Cela nie l’état de sidération dans laquelle se trouve la personne qui subit un viol. Conséquence destructrice pour les femmes* et hommes qui sont victimes de tels actes, en particuliers les plus vulnérables qui ne sont pas entièrement en mesure d’exprimer leur conscience et volonté. Le Code Pénal ne respecte pas la Convention d’Istanbul entrée en vigueur en 2018, qui prévoit que l’absence de consentement soit au centre de la définition juridique du viol et des autres violences sexuelles, afin de mieux prendre en compte la réalité complexe de cet acte de violence qui détruit la vie psychique de celles et ceux qui le subissent.
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