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Une journée à Sursee

Thomas Bertossa
Président du Conseil municipal d'Onex

Six heures du matin, à peine réveillé, le train vient d’arriver: direction Sursee!

Samedi 25 octobre, c’est au cœur du canton de Lucerne que se sont retrouvé-es des centaines de socialistes venu-es de toute la Suisse à l’occasion du congrès national. M’attendent sept heures de discussions et de débats stimulants, sept heures de rencontres passionnantes, et surtout sept heures à écouter du suisse-allemand — tâche difficile, même avec un traducteur dans les oreilles.

Pour moi, c’était une première : me retrouver là, entouré d’inconnu-es pourtant camarades, voir défiler toute la députation rouge aux Chambres fédérales et pouvoir échanger avec une Conseillère fédérale. La nouveauté appréhendée, ce congrès de Sursee devient un formidable lieu d’échanges et de convivialité.

La matinée passe: le papier de position sur les Big Tech et le danger qu’elles représentent pour nos démocraties est adopté. Vient ensuite le discours d’Élisabeth Baume-Schneider. Peu à peu, la salle se vide; c’est l’heure de manger et de l’écouter bien sûr, mais de loin, en dégustant un vol-au-vent.

L’après-midi arrive, les choses sérieuses commencent. D’abord, trois grands NON aux initiatives «Pas de Suisse à 10 millions! (Initiative pour la durabilité)», «200 francs, ça suffit! (Initiative SSR)» et «Pour une Suisse qui s’engage». Puis, un grand OUI à l’initiative relative à une imposition individuelle équitable. Nous soutenons aussi les  initiatives en cours sur le pergélisol et pour la reconnaissance de l’État de Palestine. Enfin, dernier point relatif aux initiatives: le PSS lance l’IN «Rabais de primes pour renforcer le pouvoir d’achat», afin d’en finir avec les inégalités liées aux primes.

Sans encombre, mais avec un léger retard, viennent les résolutions. Les quatre premières sont adoptées sans grande difficulté, jusqu’à celles concernant Gaza. La première reconnaît et adopte le terme juste de génocide pour définir ce qui s’y passe, tandis que la seconde, plus modérée, contourne. Les heures passent et les rangs romands se vident. La première résolution de la présidence pourrait ne pas être adoptée. Les prises de parole s’enchaînent, tout comme les départs et la tension monte. Une heure de débat plus tard, le soulagement arrive: la résolution est adoptée. Pour conclure la journée, le refus de l’acquisition du F-35 par le parti est acté à la quasi-unanimité.

Le Congrès est terminé, l’apéro a commencé, c’est pour moi le moment de filer. Finalement, ce fut une belle journée. J’ai hâte de recommencer mais d’abord, j’ai une nuit à terminer.

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