En Suisse comme ailleurs, l’agriculture est à l’origine d’une part importante de la pollution des sols, de l’air et de l’eau. Mais cela n’est pas une fatalité ; des techniques et modes de production alternatifs permettent de réduire substantiellement les impacts sur l’environnement. Cette initiative vise à donner l’impulsion nécessaire pour entamer la transition vers une agriculture plus durable.
Dans le but notamment d’améliorer la qualité de l’eau en Suisse, cette initiative demande que les subventions fédérales (dites « paiements directs ») soient réservées aux exploitations agricoles qui n’utilisent pas de pesticides. Concernant l’élevage, ces paiements seraient en outre conditionnés à deux exigences supplémentaires : ne pas utiliser d’antibiotiques de manière régulière ou à titre préventif et ne pas élever plus d’animaux que le fourrage produit dans l’exploitation ne peut en nourrir. Pour continuer à bénéficier des paiements directs, les agriculteur-rices disposeraient d’un délai de 8 ans à compter de l’adoption du texte pour se conformer à ces nouvelles exigences.
Le PS genevois vous invite à voter OUI à cette initiative car le recours aux pesticides et aux antibiotiques, de même que la production excessive de produits animaux (viande, lait et œufs) sont des sources majeures de pollution environnementale. Cette initiative permettra donc de réorienter la production suisse vers une agriculture moins intensive et plus respectueuse de l’environnement.
3 raisons de voter 2 x OUI (objet fédéral n°1 & n°2)
1. Un signal fort en faveur d’une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux dans nos modes de production et de consommation, et un coup d’accélérateur pour la recherche et l’innovation dans le domaine des techniques agricoles et du développement durable.
2. Des délais de mise en œuvre suffisants pour permettre de soutenir et accompagner au mieux nos agriculteurs et agricultrices dans cette transition nécessaire, ainsi que pour anticiper et corriger en amont d’éventuels effets collatéraux.
3. Une réduction de notre dépendance aux géants de l’agrochimie (DuPont, Bayer, Monsanto, Syngenta, etc.), régulièrement pointés du doigt pour des violations graves en matière de respect des droits humains et de protection de l’environnement.