La suppression de l’imposition de la valeur locative creuserait les inégalités fiscales en favorisant une minorité de propriétaires fortuné-es, au détriment de la majorité locataire (plus de 80 % des ménages ge nevois). Ce cadeau fiscal injustifié ferait perdre 1,7 milliard de francs par an à la Confédération, aux Cantons et aux Com munes, mettant en péril les finances pu bliques et les prestations sociales. Le mar ché du logement en serait aussi fragilisé : en encourageant la rétention de grands logements par leurs propriétaires, la pres sion sur l’offre locative augmenterait. En fin, en supprimant la déduction des frais d’entretien, la réforme favoriserait le travail au noir dans le secteur de la rénovation, au détriment des conditions de travail et de la prévoyance des travailleur-euses de la construction. Le PS genevois appelle donc à voter NON à cette réforme antisociale qui détricote la solidarité fiscale au profit d’une minorité déjà privilégiée.
3 raisons de voter NON :
1. NON à un cadeau fiscal pour les plus riches
La réforme profite aux ménages les plus aisés, propriétaires de biens immobiliers, en creusant l’écart avec les locataires qui ne peuvent pas déduire leur loyer.
2. NON à l’aggravation de la crise du logement
La suppression de cet impôt encouragera la rétention de logements sous-occupés et rendra la propriété encore plus attractive, accentuant la pénurie pour les locataires.
3. NON à l’assèchement des finances publiques
La réforme priverait la Confédération, les Cantons et les Communes de 1,7 mil liard de francs par an, menaçant les services publics et la solidarité nationale.