Aller au contenu directement

Votations du 28 septembre 2025

Le 28 septembre 2025, le peuple se prononce sur deux objets de votation fédérale et sept objets de votation cantonale. Cette page récapitule les mots d'ordre du parti ainsi que ses arguments.

NON à une réforme fiscale injuste !

non
Votation fédérale n°1: Arrêté fédéral du 20 décembre 2024 relatif à l’impôt immobilier cantonal sur les résidences secondaires

La suppression de l’imposition de la valeur locative creuserait les inégalités fiscales en favorisant une minorité de propriétaires fortuné-es, au détriment de la majorité locataire (plus de 80 % des ménages ge nevois). Ce cadeau fiscal injustifié ferait perdre 1,7 milliard de francs par an à la Confédération, aux Cantons et aux Com munes, mettant en péril les finances pu bliques et les prestations sociales. Le mar ché du logement en serait aussi fragilisé : en encourageant la rétention de grands logements par leurs propriétaires, la pres sion sur l’offre locative augmenterait. En fin, en supprimant la déduction des frais d’entretien, la réforme favoriserait le travail au noir dans le secteur de la rénovation, au détriment des conditions de travail et de la prévoyance des travailleur-euses de la construction. Le PS genevois appelle donc à voter NON à cette réforme antisociale qui détricote la solidarité fiscale au profit d’une minorité déjà privilégiée.

(suite…)

OUI à une identité électronique sûre !

oui
Votation fédérale n°2 : Loi fédérale du 20 décembre 2024 sur l’identité électronique et d’autres moyens de preuves électroniques

Enfin une preuve d’identité électronique sécurisée ! Cette « e-ID » permettra, entre autres, d’effectuer une demande en ligne pour obtenir un nouveau permis de conduire ou un extrait de casier judiciaire. Elle pourra aussi servir à prouver son âge lors de l’achat de produits interdits aux mineur-es. C’est l’État qui sera chargé d’émettre l’e-ID, ce qui empêchera les entreprises privées d’en tirer profit ou de revendre les données des citoyen-nes. De plus, la Confédération garantit que l’e-ID soit gratuite et facultative : il sera toujours possible d’utiliser une carte d’identité ou un passeport classique. Face à une industrie de la tech très peu régulée et abusant de ses pouvoirs, ce projet open source et pensé pour protéger nos données dès sa conception est bienvenu ! L’e-ID permettra non seulement à la Suisse de compenser quelque peu son retard technologique, mais elle viendra également renforcer notre démocratie et notre souveraine té numérique. Pour toutes ces raisons, le PS genevois dit OUI à l’e-ID !


OUI à des axes piétons sûrs et accessibles !

oui
Votations cantonales n°1, 2 et 3 : Initiative populaire 192 « Initiative piétonne : pour un canton qui marche », contreprojet et question subsidiaire

Le PS genevois soutient « l’initiative piétonne : pour un canton qui marche » car elle propose des mesures concrètes et urgentes pour repenser l’espace public au service de toutes et tous. Elle oblige le Canton à garantir des cheminements piétons sûrs, larges, continus et accessibles, à sécuriser les traversées et à adapter l’environnement urbain aux enfants, aux personnes âgées ou à mobilité réduite. L’initiative inscrit enfin la mobilité piétonne comme une priorité politique, avec des objectifs clairs et contraignants. Elle prévoit un budget d’au moins 40 millions par an pour réaliser ces objectifs.

À l’inverse, le contre-projet de la droite ne contient aucun engagement réel : il se limite à des intentions vagues, sans obligation d’agir. Le PS laisse la liberté de vote sur ce dernier. Pour une ville plus inclusive, conviviale et tournée vers l’avenir, votons OUI à l’initiative piétonne !


OUI à plus de logements en coopérative !

oui
Votation cantonale n°4 : Initiative populaire 180 « Pour + de logements en coopérative »

Il est de plus en plus difficile de trouver un logement à Genève. Dans un canton constitué à plus de 80% de locataires, la hausse constante des loyers rend la situation actuelle intenable. En 2021, pour répondre à la pénurie de logements, le Groupement des coopératives d’habitation genevoises (GCHG) a lancé une initiative populaire sur laquelle les Genevois-es se prononceront le 28 septembre.

Les coopératives d’habitation sont des groupements à but non lucratif qui réunissent des personnes mettant leurs ressources en commun dans le but de construire des logements. Elles représentent un levier essentiel pour faire face à la crise du logement, car les habitations en coopérative ne sont pas soumises à la spéculation immobilière.

(suite…)

NON à l’immunité judiciaire de la police !

non
Votation cantonale n°5 : Initiative populaire 194 « OUI, je protège la police qui me protège ! »

L’initiative « OUI, je protège la police qui me protège » proposée par l’UDC vise à accorder une immunité judiciaire aux policier-ères. Ils et elles ne pourraient plus être poursuivi-es en justice sans l’autorisation du Grand Conseil, l’argument étant que les procédures freineraient leur travail et les démotiveraient.

Or, c’est bien la loi qui permet à la police de faire son travail. « Protéger la police », c’est avant tout garantir qu’elle puisse faire son travail dans de bonnes conditions et lui permettre de conserver sa légitimité et la confiance du public. Cela n’est possible que si elle peut être tenue responsable de ses actes.

(suite…)

NON à l’asphyxie des services publics !

non
Votations cantonales n°6 et 7 : Lois sur la gestion administrative et financière de l’État 12574 et 12575

Le PS genevois s’oppose fermement aux « lois corsets » votées par la majorité de droite. Sous couvert de rigueur budgétaire, ces lois interdiraient toute création de poste permanent à l’État en cas de budget déficitaire (sauf dans l’enseignement en cas de hausse d’effectifs scolaires) et limiteraient la croissance des dépenses à celle de la population. Imaginer que les besoins de l’État suivraient simplement la démographie est non seulement irréaliste, mais aussi profondément dangereux. Le vieillissement de la population, la hausse du nombre d’élèves à besoins spécifiques, les besoins croissants en matière de handicap, de santé mentale, ou encore la nécessaire adaptation de nos infrastructures face à l’urgence climatique exigent une action publique forte et évolutive. Rénover les bâtiments, développer les transports publics, construire des itinéraires de mobilité douce : cela nécessite des moyens que ces règles rigides ne permettront pas d’obtenir.

(suite…)