En décembre 2018, le Parlement fédéral a adopté une modification de loi interdisant les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle. Le Parti socialiste est à l’origine de cette révision qui constitue une protection nécessaire des minorités sexuelles. Or l’UDF a lancé un référendum qui prétend que cette modification de loi constituerait une limitation de la liberté d’expression.
Aujourd’hui en Suisse, les lesbiennes, les gays et les bisexuel-le-s ne sont pas protégé-e-s contre les injures publiques. Les appels à la haine basés sur l’orientation sexuelle ne sont pas punissables. Or, ces pratiques mènent fréquemment à des actes de violence verbale ou physique.
Pour les Socialistes genevois-es, les propos homophobes ne sont en aucun cas une opinion et sont tout autant inacceptables que les insultes racistes. À l’heure où le nombre de tentatives de suicide est 2 à 5 fois plus élevées parmi les jeunes homosexuel-le-s, il est primordial de se mobiliser pour que les propos homophobes cessent et d’œuvrer à ce que chacune et chacun trouve sa place dans notre société, quelle que soit son orientation sexuelle.
Cette modification est un grand pas en avant pour les droits humains en Suisse. Elle n’entravera en rien la liberté d’expression et les débats seront toujours possibles. Mais la haine n’est pas une opinion! L’incitation à la discrimination envers les minorités sexuelles doit cesser.
Le taux de suicide chez les jeunes LGBTIQ+ reste alarmant, les agressions homophobes sont nombreuses : la société entière se trouve affaiblie par la haine. Il est temps d’agir contre ces discriminations !
Nous devons reconnaître à chacun.e.x le droit de vivre son identité et de défendre sa dignité, quel que soit son genre ou son orientation sexuelle. Nos lois doivent refléter nos valeurs et refuser de laisser impunies les incitations à la haine contre les personnes LGBTIQ+.