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Pas de crèches au rabais !

La majorité du parlement n’a rien trouvé de mieux à faire que d’attaquer frontalement les conditions de travail et de salaire dans le domaine de la petite enfance. Elle a démoli une pratique pourtant reconnue : l’application des usages professionnels. Actuellement, toutes les structures d’accueil préscolaire qui ne sont pas municipalisées ou couvertes par une convention collective de travail, qu’elles soient subventionnées ou non, sont soumises aux usages professionnels, qui imposent des conditions de travail et une grille salariale minimale. Avec la modification légale, ces usages voleraient en éclat au profit du salaire minimum cantonal. En permettant une telle différence de traitement entre les structures soumises à une CCT – ou les institutions municipalisées – et les autres, la droite pratique une large offensive de sous-enchère salariale. Voulons-nous vraiment un système à deux vitesses, avec d’un côté le personnel sous CCT, et de l’autre, le personnel dont les conditions de travail sont largement détériorées ? Est-ce en rendant les conditions de travail encore moins attractives que l’on résoudra la pénurie de personnel et de places en crèche ? NON !

Thématiques associées: Éducation et formation , Emploi

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