Le Conseil d’État a enfin rendu sa réponse à la motion socialiste “Gaza: Genève peut, Genève doit agir” votée en mars dernier. Le texte demandait à l’exécutif d’agir (intervenir auprès de la Confédération pour favoriser un cessez-le-feu, contribuer à un acheminement urgent et massif de l’aide humanitaire et médicale à Gaza, faciliter les démarches pour accueillir et traiter à Genève des victimes de la guerre à Gaza, etc.). Triste et terne, la réponse est passée complètement à côté des enjeux… Le Conseil d’État s’est borné à rappeler son soutien au CICR et son souhait de défendre la paix, refusant précisément d’agir et de faire quoi que ce soit qui le sorte de sa zone d’inaction. Prenant acte de cette inanité, le Grand Conseil, sur impulsion du PS, a largement renvoyé sa copie à l’exécutif (47 oui, 5 abstentions, 29 non). Celui-ci doit désormais revoir son sujet et agir pour montrer qu’il est capable de défendre l’identité même de Genève: le droit et l’aide humanitaires. Au regard du nombre de victimes à Gaza et de la situation humanitaire, l’inaction du Conseil d’État est inacceptable. Gaza: Genève peut, Genève doit agir !