Les révélations récentes sur des cas de harcèlement sexuel aux HUG sont alarmantes. Face à cette situation, le groupe socialiste a déposé une motion demandant une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ces faits et un renforcement du soutien aux victimes.
L’État, en tant que garant des institutions qu’il finance, a une responsabilité majeure: il ne peut tolérer que de tels comportements perdurent dans des structures publiques. L’omerta doit cesser, la peur doit changer de camp. Il est impératif que les victimes puissent être entendues et protégées, et que des mécanismes de prévention plus efficaces soient mis en place.
L’ampleur des faits rapportés impose une réponse forte et immédiate. Les cas de harcèlement sexuel signalés aux HUG incluent des propos déplacés, des remarques sexistes, des pressions insistantes à connotation sexuelle, la diffusion de contenus inappropriés, ainsi que des gestes non consentis tels que des attouchements ou des baisers forcés. Une réponse rapide et ferme est essentielle pour rétablir la confiance dans les institutions publiques et garantir que plus aucune victime ne soit contrainte au silence et ce pour tout le personnel hospitalier.