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Pour sauver des vies : OUI à la loi sur la transplantation

Jennifer Conti
Députée, Présidente de la commission de la santé


Aujourd’hui, en Suisse, 1434 patient-es sont encore sur liste d’attente pour un don d’organe. Pour le faciliter, le Conseil fédéral et le Parlement proposent d’introduire le principe de consentement présumé au sens large. Toute personne qui ne souhaite pas faire don de ses organes devra désormais le signaler explicitement.

Faute de dons, en 2021, 72 patient-es n’ont pu être sauvé-es. Passer au consentement présumé est donc vital, les chiffres européens le montrent également.

En 2019, la Suisse comptait 18 donneur-euses par million d’habitant-es, la France 33 et l’Espagne 49. Dans ces pays, comme dans la plupart des pays européens, le principe est celui du consentement présumé.

En Suisse, avec le consentement explicite (modèle actuel), une personne doit y avoir consenti de son vivant pour procéder au don. Si tel n’est pas le cas, la charge de se déterminer peut revenir aux proches. Une décision difficile, toujours prise dans des circonstances extrêmement douloureuses.

Lorsque les proches n’ont pas connaissance de la volonté de la personne décédée, ils ou elles refusent souvent le prélèvement d’organes. Le taux de refus est d’environ 60 %, deux fois plus élevé que la moyenne européenne, alors qu’il ressort de plusieurs sondages qu’une majorité de la population suisse (80 %) est favorable au don d’organes.

Pour sauver des vies, il faut voter OUI à la modification de la loi sur la transplantation, le 15 mai prochain.

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