La Suisse est l’un des pays les plus riches du monde, pourtant les fins de mois deviennent de plus en plus difficiles pour un grand nombre d’habitant-es de notre pays. L’augmentation du coût de la vie frappe tous les ménages. En 20 ans, la prime-maladie moyenne à Genève a augmenté de plus de 50% ! Les loyers quant à eux, ont augmenté de 22%. Sans parler des prix à la consommation ou des charges de chauffage. Et les salaires, et les rentes ? Ils stagnent, voire ils diminuent dans certains secteurs. Conséquence : le pouvoir d’achat ne cesse de régresser. La volonté politique doit changer ! Au lieu de favoriser les multinationales, les banques, le secteur immobilier ou les assurances, les parlementaires fédéraux-ales doivent prendre leurs responsabilités. Florian, Estelle, Sami et Priscille ont fait part de leurs propositions pour redonner du pouvoir d’achat aux habitant-es de notre pays.
→ Personne n’est épargné par la hausse continuelle des primes-maladie. Chaque année, les assureurs mettent aux poursuites 1 personne sur 20. Conclusion : un système d’assurance qui se veut « social » génère de la précarité. Le modèle de la « prime par tête », fondamentalement antisocial, a vécu et est arrivé à ses limites. Il est nécessaire de passer à un modèle progressif selon le revenu qui pourrait prendre la forme d’une cotisation salariale.
→ Il est important d’entendre les inquiétudes des entrepreneur-euses qui subissent de plein fouet les crises qui se succèdent (Covid, explosion des coûts de l’énergie et des matières premières, etc.). L’État doit offrir une aide au développement économique aux PME solidaires qui indexeraient intégralement les salaires au coût de la vie et qui s’engageraient à ne pas licencier pendant la durée de l’aide perçue.
→ Avec l’évolution de l’espérance de vie et l’augmentation de la proportion de seniors dans notre société, le pouvoir d’achat devient une question cruciale aussi pour elles-eux. Il est temps d’exiger que l’indexation annuelle des rentes et des prestations complémentaires au coût de la vie soit systématique et inscrite dans la loi, afin qu’elle ne dépende plus de l’humeur des parlementaires, comme ce fut tristement le cas en 2023.
→ La période estivale met souvent en lumière les inégalités entre les plus aisé-es et les plus précaires. Quand certain-es ont les moyens d’engager des nounous pour garder leurs enfants, d’autres galèrent pour trouver des solutions de garde. La Confédération doit s’emparer de ce problème et accorder un financement pour favoriser la création de camps pour les enfants en âge de scolarité.