Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Peut-être le dimanche de votation de mai 2019 où nous sommes parvenu-es à sauver les retraites du secteur public (CPEG) et à conserver les terrains du PAV en mains publiques. Je m’étais beaucoup impliqué pour l’alliance entre les locataires (ASLOCA) et les travailleur-euses du secteur public qui a permis de remporter cette victoire historique et de faire adopter la loi que j’avais corédigée.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? La guerre du Golfe de Bush, à la base de 2 décennies de violence et de barbarie. Mon cousin Yvan Jossen, militant pétillant d’intelligence et doté d’un grand discernement politique. Par des échanges intellectuels exigeants et sa tendresse face à ma naïveté d’adolescent, il m’a ouvert l’esprit, transmis des clefs de compréhension du monde et permis de me forger une
boussole politique.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Pour un-e élu-e du Parti socialiste : la fidélité et la loyauté aux intérêts des salarié-es (jeunes en formation, travailleur-euses, retraité-es), des locataires et des assuré-es.
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Je me rappelle avec émotion des soirées où l’on se réunissait avec la commission culture du PS genevois pour tenter de trouver des solutions à la relance post-COVID. Voir autant de personnes se mobiliser avec un engagement aussi total sur un thème qui ne les concernait pourtant pas directement m’a énormément touchée et a certainement contribué à ma décision de me porter candidate au Conseil national.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? J’ai rencontré la politique quand, en tant que simple citoyenne, j’ai dû aller à Berne pour faire changer la loi COVID afin que les 300’000 actrices et acteurs culturel-les de notre pays puissent être indemnisé-es. Pendant cette bataille totalement folle, j’étais quotidiennement en contact avec Pierre-Yves Maillard et Samuel Bendahan. Ils m’ont tout appris et ont révélé ma passion de la politique.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Se battre pour le mieux vivre ensemble. Il faut s’engager avec passion pour défendre ses valeurs profondes tout en respectant la diversité d’opinion et en imaginant les compromis qui permettront collectivement de faire avancer les dossiers. Il ne faut jamais oublier que chacune de ses décisions et actions aura un impact sur plusieurs vies. “
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Il y en a de nombreux mais un qui m’a particulièrement marqué est le dimanche 27 septembre 2020, quand nous avons appris l’acceptation de l’initiative des syndicats et de la gauche pour un salaire minimum par 58% de la population. Pour moi c’est un symbole de comment la politique peut concrètement améliorer la vie de nombreuses personnes. C’est une honte que la droite tente de le supprimer à Berne !
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Ma maman genevoise et mon papa suisse-allemand qui parlaient politique suisse et röstigraben à table et m’ont fait regarder depuis très jeune le téléjournal et les émissions politiques.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Pour moi, le devoir d’un-e Conseiller-ère national-e est de tout faire pour améliorer les conditions de vie des personnes qui vivent en Suisse. Aujourd’hui, la priorité est de renforcer le pouvoir d’achat notamment des seniors, des locataires, des assuré-es, des usager-ères des CFF et des transports publics
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? D’avoir pu siéger dans un Grand Conseil à majorité de gauche (1997-2001) et l’élection au Conseil fédéral de Ruth Dreifuss suite à l’éviction scandaleuse de Christiane Brunner. Puis l’élection d’une autre Genevoise, Micheline Calmy-Rey.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Mon père qui suivait tous les débats politiques et ne manquait jamais une votation. À l’adolescence, c’est mon beau-frère (le mari de ma soeur aînée) qui m’a communiqué son goût pour la politique. ll faisait partie du PCI à une certaine époque. Ma mère nous a toujours dit que les filles devaient être indépendantes sur le plan économique : c’était aussi un message politique…
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Remplir sa fonction avec compétence et assiduité (présence active dans les diverses instances), rester fidèle à ses convictions tout en essayant de faire des compromis sur certains projets, être disponible pour relayer les discussions du Parlement auprès de son parti, du milieu associatif et de la population en général.
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Avec quelques camarades, nous avons rencontré Ruth Dreifuss dans un café du centre commercial de Luserna, à côté des anciens locaux du PS. Ruth avait commandé un sandwich rond mais il n’y en avait plus, alors elle a sorti son couteau suisse et en a coupé une part pour chacune et chacun.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Je me suis intéressé à la politique assez jeune, je devais avoir tout juste 10 ans. Mais il n’y a pas d’événement précis qui ait été décisif. Vers 16 ans, j’avais la conviction que le monde ne tournait pas rond, que les inégalités étaient inacceptables ; l’engagement à la JS et au PS était donc logique. Les personnes et événements marquants, de Léon Blum à Porto Alegre, sont venus ensuite.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Nous devons être force de proposition en déposant des textes. Même si le climat politique n’est pas favorable, il ne faut pas renoncer à convaincre et tenter des compromis progressistes. Il faut toujours être prêt-e à résister, quitte à être minorisé-e. Enfin, c’est collectivement en tant que groupe socialiste que nous devons agir, en lien avec les syndicats et les associations.
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Des débats passionnés lors d’une université d’été du PS Suisse. Le PS compte de nombreux-euses militants et militantes impliqué-es qui cherchent ensemble des idées pour améliorer le quotidien des citoyens et citoyennes et le fonctionnement de la société.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Plusieurs membres de ma famille proche ou de coeur sont engagé-es. Manifestations, congrès, résultats d’élections ont fait très tôt partie de mon quotidien. Après une énième initiative anti-étranger-ères j’ai décidé de faire le pas et de m’inscrire au PS. Puis un ami requérant d’asile a été renvoyé, ça a été le déclic pour me mettre sur une liste électorale.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Être à l’écoute des problématiques actuelles, de renseigner et envisager des solutions, s’investir dans ses dossiers, négocier et trouver des majorités et bien sûr être présent-e quand il faut voter, car parfois une ou deux voix font la différence sur certains sujets !
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? La première victoire de l’Alternative en Ville de Genève en 1991.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? De nombreuses personnes autour de moi, parfois très connues, souvent inconnues, qui s’engageaient au quotidien pour un monde meilleur.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Garder le sens des réalités de terrain et une bonne dose d’idéalisme !
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? L’élection de 2020 en Ville de Genève qui a vu la gauche obtenir la majorité au Conseil municipal et notre groupe socialiste devenir le plus grand du plénum. Succès renforcé par la brillante élection de Christina et Sami au Conseil administratif !
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Mon expérience au sein des mouvements alternatifs dans les années 1990 et la conviction profonde que rien ne peut se faire seul.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Être à l’écoute de la base de son parti cantonal, rester humble mais combatif-ive et surtout : Sprechen Sie laut und lassen Sie nicht locker !
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Les périodes de campagne, qui sont toujours des moments intenses, pleins de discussions et de débats avec la population et les camarades. C’est lors des échanges avec les gens que l’on mesure leurs attentes et donc l’utilité de notre engagement.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Je me suis toujours intéressé à la façon dont fonctionne notre société, mais l’événement qui m’a vraiment fait découvrir la politique fédérale est la Session des jeunes. J’y ai participé une fois puis je me suis engagé comme bénévole pour défendre auprès des parlementaires les revendications déposées par les participant-es. C’est ce qui m’a fait découvrir les coulisses du Palais fédéral.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Ne jamais perdre de vue les idées et les gens pour lesquels on s’engage. Car être élu-e, c’est être un-e délégué-e de la population et un outil pour faire progresser des valeurs. Et pour bien faire, il faut être curieux, s’intéresser à divers domaines pour les comprendre et prendre des décisions réfléchies sur des sujets souvent complexes.
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Les congrès du parti national où les camarades des 26 cantons se réunissent et partagent, en quatre langues et avec un sens de l’humour différent, les mêmes convictions politiques !
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Christiane Brunner, pour son intelligence, sa combativité et son courage.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Défendre les intérêts et le bien-être de la population – et non pas des lobbies, ni des actionnaires et encore moins des industries de l’armement.
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? Chaque 1er mai, surtout quand il ne pleut pas (ce qui est rare).
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? Ça a probablement commencé vers 11-12 ans, avec l’écoute des débats Forum dans la voiture de mes parents en rentrant à la maison le dimanche soir.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Toujours garder en tête notre volonté de transformer en profondeur la société pour construire un monde égalitaire, solidaire et écologique.
Quel est ton plus beau souvenir au PS ? L’élection de Carole-Anne Kast et Thierry Apothéloz au Conseil d’État.
Quel évènement ou personne t’a donné le goût de la politique ? L’envie de lutter contre certaines lois comme “Personal stop”.
C’est quoi pour toi les devoirs d’un-e Conseiller-ère national-e ? Porter au niveau fédéral les valeurs de son parti et servir ainsi son pays.