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Le 28 septembre, défendonsl’Alternative : unissons nos forces pour Nicolas Walder

Camarades,

Le 28 septembre prochain, nous sommes appelé-es à élire un nouveau membre du Conseil d’État en remplacement d’Antonio Hodgers démissionnaire. Cette élection complémentaire ne doit pas être sous-estimée : elle est déterminante pour l’équilibre politique de notre canton. Aujourd’hui, la gauche gouvernementale détient trois sièges sur sept alors que le législatif est dominé par une majorité de droite écrasante. Cette situation nous oblige chaque jour à nous battre pour défendre une politique ancrée dans les valeurs d’équité, de solidarité, de justice sociale et de durabilité.

Perdre ce troisième siège serait un revers grave pour toutes celles et ceux qui attendent des élues et élus qu’elles et ils agissent pour réduire les inégalités, protéger le climat et renforcer les services publics. Dans un tel contexte, notre mobilisation est essentielle. C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des membres du Parti socialiste genevois à s’engager pleinement pour l’élection de Nicolas Walder.

Nicolas Walder dispose d’une solide expérience politique et a démontré en toutes circonstances un véritable engagement à gauche. En 2011, il est élu à l’exécutif de la Ville de Carouge, où il exerce jusqu’à son élection en 2019 comme Conseiller national et devient en 2020 vice-président des Vert-e-s suisses. Il s’est engagé sur des dossiers qui rejoignent nos combats : défense des locataires, opposition aux baisses fiscales (dont la RFFA), lutte contre les réformes inégalitaires des retraites, initiative sur les multinationales responsables, mariage pour toutes et tous, renforcement de la lutte contre le blanchiment d’argent, défense de la Genève internationale et lutte contre des accords de libres échanges qui négligent les droits humains et l’environnement.

Son parcours dépasse la seule sphère parlementaire. À la tête de la FEGEMS (Fédération genevoise des EMS), il est en lien direct avec les préoccupations des aîné-es et du personnel soignant. Il incarne une vision progressiste, ouverte sur le monde et tournée vers un avenir soutenable. Et en tant qu’ancien Conseiller administratif de Carouge, il connaît le métier d’exécutif, les réalités communales et les besoins concrets de la population. Il y a piloté des projets importants : reconstruction du Théâtre de Carouge, renforcement de la vie culturelle, piétonnisation du centre-ville, développement d’un parc dans le quartier PAV et soutenu les politiques sociales développées par Carouge. Il a également participé à la création de l’Union des Villes Genevoises avec plusieurs de nos camarades.

Avant son engagement politique, Nicolas Walder a travaillé plus de quinze ans pour le CICR, en Suisse et sur le terrain. Cette expérience l’a amené à collaborer avec des acteurs variés dans des contextes complexes. Elle l’a formé à la négociation, à l’écoute et à la gestion de situations de crise – des qualités précieuses dans une fonction gouvernementale.

C’est un candidat compétent, à l’aise avec les dossiers, à l’écoute des partenaires et habitué au travail en équipe. Nous sommes convaincu-es qu’il saura défendre nos valeurs avec efficacité et détermination au Conseil d’État.

Nicolas Walder sait l’importance d’une campagne de terrain, il l’a prouvé en 2018 en tant que président des Vert-e-s genevois-es, où toute la gauche a su faire une campagne ensemble et en résonnance. Son écoute et sa capacité à rassembler y a largement contribué.

La campagne de 2025, il ne pourra pas la faire seul. La mobilisation de chaque membre du Parti socialiste sera déterminante pour maintenir notre force au sein du gouvernement cantonal. La campagne sera courte, et la droite est déjà en ordre de marche. Nous devons répondre présent-es sur le terrain, sur les réseaux et dans les débats. Chaque voix comptera.

Ensemble, faisons en sorte que le 28 septembre soit une date de rassemblement et de résistance aux populismes. Pour nos engagements et valeurs communes. Pour la gauche. Pour Genève.


Entretien avec Nicolas Walder, Conseiller national vert et candidat au Conseil d’État

Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours ?
Enfant du Grand-Saconnex, j’ai grandi avec des valeurs fortes : multiculturalisme, justice sociale, respect. Curieux du monde et des autres, j’ai choisi l’école hôtelière de Lausanne avant de partir avec le CICR : Somalie, Palestine, Bosnie… Des territoires marqués par la violence, la misère et des inégalités révoltantes. Ces expériences ont donné du sens à mon engagement. Pour mieux comprendre les injustices, j’ai repris des études de sociologie à l’UniGE et rejoint les Vert-es en 2001, séduit notamment par le projet d’allocation universelle. Élu conseiller municipal à Carouge en 2007, j’ai œuvré avec Stéphanie Lammar à ressouder l’Alternative, qui a remporté les trois sièges à la mairie en 2011, avant de nous réélire en 2015. Président des Vert-es genevois-es (2016–2020), je siège depuis 2019 au Conseil national, tout en étant vice-président du parti suisse.

Je suis aussi président de ZéroWasteSwitzerland, de la section genevoise du Mouvement Européen et de la Fédération des structures d’accompagnement pour seniors (FEGEMS), un domaine où je suis engagé depuis plus de 20 ans. Marié depuis 2022 grâce au mariage pour toutes et tous, je reste profondément animé par la lutte contre les discriminations, sociales, climatiques ou sociétales. D’où mon étiquette de Vert pastèque que je revendique !

Si tu es élu, quelles seront tes priorités pour cette fin de législature ?
Cela dépendra bien sûr du département attribué. Mais sur un mandat aussi court, il est crucial de pouvoir présenter un vrai bilan dans deux ans. L’objectif est clair : consolider ce siège à gauche afin de défendre notre programme commun défini en 2023. Si je devais reprendre le Département du territoire, je mettrais toute mon énergie à promouvoir un développement cohérent, pensé pour la vie de quartier. C’est peut-être mon regard de sociologue, mais on ne peut pas simplement construire des logements sans intégrer les services, les espaces publics vivants, les liens humains. Il faut travailler main dans la main avec les autres départements et les communes, car ce sont elles qui rendent un quartier réellement habitable y compris avec des activités culturelles et sportives.

Face au réchauffement climatique et à la pression économique, la population est fatiguée, inquiète, parfois résignée. Il faut redonner du souffle, montrer que des politiques publiques ambitieuses peuvent être durables tout en améliorant concrètement le quotidien. Cela passe par de la clarté, de l’écoute et surtout une volonté affichée de construire ensemble.

Qu’est-ce que tu aimerais dire aux militantes et aux militants PS ?
Cette élection est capitale : il faut absolument maintenir les trois sièges de gauche au Conseil d’État pour qu’avec Carole-Anne et Thierry nous puissions peser dans les décisions. Le PS et les Vert-es ont toujours gagné ensemble, et c’est grâce à vous, les militant-es, que cela a été possible. Rien n’est acquis : la droite veut ce siège. Alors merci du fond du cœur de vous mobiliser et de faire voter autour de vous. Et dire aussi bien sûr que je suis à disposition pour venir dans les sections débattre et faire campagne à vos côtés. Car on ne gagnera que collectivement.

Propos recueillis par Alexandre Goumaz

Carole-Anne Kast et Thierry Apothéloz
Candidat-es au Conseil d'État

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