COVID-19 : les collaboratrices et collaborateurs du DIP s’engagent pour assurer leur mission
Anne Emery-Torracinta
Conseillère d'Etat
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Chargée du Département de l'instruction publique
Il y a quelques semaines, aurions-nous seulement pu imaginer devoir fermer les écoles en moins de 24 heures ? Aujourd’hui, alors que les salles de classes sont désertées, les enseignant-e-s ont su s’approprier les outils nécessaires à l’école à distance. Il a fallu mettre du matériel informatique à disposition des élèves qui n’en avaient pas, inventer de nouvelles manières de transmettre les connaissances et tout faire pour garder le lien avec les élèves et leurs familles. Les écoles primaires et les centres médico-pédagogiques ont organisé un accueil minimum pour les élèves et les jeunes dont les parents n’avaient pas d’autre solution de garde. La protection des mineurs a dû imaginer une nouvelle manière de fonctionner pour protéger les plus exposés aux abus. Les infirmier-e-s et les médecins du SSEJ ont été réquisitionné-e-s en faveur des urgences sanitaires. Les informaticien-ne-s ont trouvé des solutions techniques jamais testées à une telle échelle afin de permettre l’école en ligne, les plateformes collaboratives, le télétravail, les téléconférences. Quant aux directions générales et aux directions d’écoles, elles ont trouvé des voies pour préparer la rentrée et poursuivre certains travaux prioritaires et stratégiques, car même si le temps semble s’être arrêté, il faut préparer demain.
Bien sûr qu’il y a eu parfois des tâtonnements et que des ajustements ont été nécessaires. Bien sûr que l’école à distance, surtout quand on sait qu’il a fallu l’imaginer dans l’urgence, ne remplacera jamais l’enseignement présentiel. Mais, ce qui me frappe, c’est un immense engagement à tous les échelons du département. J’espère que celles et ceux qui ont la critique facile s’en souviendront lorsque nous serons revenus à la normale. Je pense à la majorité parlementaire qui a refusé tous les postes demandés au budget, des postes pourtant nécessaires dans un contexte de croissance importante des effectifs d’élèves. Je pense aussi à cette majorité – élargie aux Verts pour l’occasion – qui s’est opposée aux projets de loi visant à équiper les écoles d’outils numériques, outils dont on mesure aujourd’hui encore plus l’importance. Ne l’oublions pas : les collaboratrices et les collaborateurs du DIP sont sur le front. Différemment du personnel soignant, certes, mais à leur place pour assurer le maintien d’une mission essentielle et qui ne peut donc tout simplement pas être suspendue.
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