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Le Parti Socialiste exige la transparence et un plafonnement des dépenses

Le Parti socialiste a pris connaissance avec consternation du rapport de la Cour des comptes sur les frais professionnels des membres du Conseil administratif et de la direction de la Ville de Genève. Il estime que l’ensemble des collectivités publiques doit plafonner les dépenses remboursées de ses élu-e-s et faire preuve de transparence sur les frais pris en charge. En ce sens, la Présidence prévoit de saisir le Comité directeur afin de soumettre à son Assemblée générale une résolution demandant aux sections et au groupe socialiste de déposer des objets parlementaires exigeant la transparence des frais pris en charge, leur contrôle et leur limitation.
Le Parti socialiste est choqué par les notes de frais excessives révélées par l’audit de la Cour des Comptes et par le manque de réglementation qui a permis ces excès. Il estime que toutes les dépenses de type privé ou qui dépassent un usage économe des deniers publics doivent être remboursées par les intéressé-e-s. Il est favorable à un contrôle par la Cour des Comptes qui ne se limite pas à l’année 2017 et au renforcement de la réglementation en vigueur.

Le Parti socialiste souligne que la problématique des frais remboursés aux élu-e-s ne concerne pas uniquement la Ville de Genève mais l’ensemble des exécutifs communaux ainsi que le Conseil d’État.

La Présidence du Parti socialiste souhaite ouvrir une large discussion interne sur les moyens à mettre en œuvre afin de renforcer la transparence, l’exemplarité et le contrôle des frais et des rémunérations des élu-e-s. Cela débouchera dans un second temps sur le dépôt de propositions tant au niveau du Grand Conseil qu’au niveau des conseils municipaux.

Le Parti socialiste réaffirme que les frais professionnels des élu-e-s doivent être pris en charge au même titre que pour l’ensemble des salarié-e-s. Il n’y a aucune raison que des élu-e-s bénéficient d’une position privilégiée par rapport aux employé-e-s de l’Etat. Le caractère économe des dépenses et des salaires, notamment des Conseiller-ère-s d’État et des Conseiller-ère-s administratif-ve-s, doit toutefois être assuré. Une réglementation claire s’impose, ainsi qu’un contrôle strict des dépenses.

Pour plus d’informations :

  • Gérard Deshusses, Président du PSG (079 605 67 84)
  • Caroline Marti, Vice-présidente du PSG (079 796 36 23)
Thématiques associées: Services publics et droits sociaux

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