À Genève, année après année, le même scénario se répète : on annonce un déficit budgétaire conséquent… puis les comptes révèlent des excédents massifs. Ce mécanisme permet à la droite de tailler dans les services publics et les prestations à la population.
C’est ce qui ressort de l’analyse du rapport de gestion du Conseil d’État. Et le résultat est alarmant : santé mentale en crise, en particulier chez les jeunes, précarité galopante, chômage en hausse, école publique fragilisée, et baisse du pouvoir d’achat sont autant d’enjeux sociaux auxquels la droite parlementaire et gouvernementale fait la sourde oreille. Pire, en 2024, le Conseil d’État s’est mué en chef d’orchestre de l’octroi de nouvelles baisses fiscales, ce qui aura pour conséquence de creuser les inégalités et annonce de futures coupes dans les prestations sociales et les services publics.
L’État doit cesser d’être au service d’une minorité privilégiée et des intérêts privés au détriment de l’intérêt général ! Nous exigeons une politique publique ambitieuse, inclusive, et à la hauteur des défis sociaux et climatiques. C’est la raison pour laquelle le groupe socialiste, suivi par une majorité du Grand Conseil, a refusé le rapport de gestion 2025 du Conseil d’État.