Plusieurs pétitions ont pu être traitées vendredi en séance plénière, dont une concernant la situation à l’Office médico-pédagogique (OMP) et une autre la politique d’investissement de la Banque nationale suisse (BNS). La première a été acceptée à l’unanimité tandis que la seconde a été refusée par 50 voix contre 39. Le groupe socialiste, qui a apporté son soutien aux deux textes, a dénoncé la posture hypocrite et irresponsable des partis de droite et du centre sur ces deux votes. D’une part, il est pour le moins surprenant que ces partis aient décidé de soutenir la pétition dénonçant les difficultés internes à l’OMP, alors même que deux jours plus tôt, leurs représentant-es en commission des finances refusaient de voter les 55 postes nécessaires à la réorganisation et au renforcement urgent de cet office. Quant à la deuxième pétition, celle-ci réclamait une intervention du Conseil d’Etat auprès de la BNS afin d’inciter cette dernière à se séparer immédiatement de toutes les actions des entreprises impliquées dans la production, le commerce et la transformation des énergies fossiles. Au vu de l’urgence climatique, la légitimité d’une telle demande n’est pas questionnable. Pourtant, les partis de droite ont choisi de se retrancher lâchement derrière de faux arguments, selon lesquels notamment il ne reviendrait pas à la BNS de « faire de la politique ». Les Socialistes ont condamné la position irresponsable et réactionnaire de ces partis face au constat implacable d’une situation climatique devenue extrêmement urgente.
Lire la pétition « Risque climatique : impliquer la BNS dans la lutte, Mme Fontanet, DAF de Genève »