Notre motion proposant un boycott académique ciblé des universités refusant de défendre le droit international n’a pas été acceptée. Pourtant, la question des collaborations académiques ne fait plus de sens lorsqu’il n’y a plus d’élèves pour étudier, lorsqu’à Gaza les enfants et les étudiant-es meurent ou voient leurs écoles et leurs universités réduites en ruines. Parler d’échanges académiques alors qu’une génération entière est privée de son droit fondamental à l’éducation, c’est passer à côté de l’essentiel. Ce que nous devons dénoncer, c’est la destruction méthodique de la vie et du savoir ainsi que des perspectives d’avenir d’un peuple.
Le silence et l’indifférence ne sont pas une option: notre responsabilité est de rappeler cette réalité et de la combattre.
Lire le rapport de la commission de l’enseignement supérieur