L’un des engagements majeurs du PS dans les communes a toujours été le soutien aux familles, qu’elles soient de la classe moyenne ou en difficulté. Et c’est d’autant plus nécessaire aujourd’hui ! Derrière le terme de « soutien aux familles », se cachent tant de composantes que cela en devient presque un synonyme de cohésion sociale. En effet, le spectre de la famille s’étend tant aux questions de soutien à la natalité et à la petite enfance, qu’à l’accompagnement à la parentalité, aux enjeux de la jeunesse et de l’insertion citoyenne et professionnelle, en passant par les questions de genre et d’égalité ou encore celles de logement et d’infrastructures.
En premier lieu, le soutien à la jeunesse, de l’école primaire à l’insertion professionnelle, est un premier volet essentiel du soutien que les Socialistes doivent assurer auprès des familles. Il s’agit d’un outil crucial pour l’égalité des chances, afin que l’école combatte la reproduction des inégalités sociales. Cela peut passer par des allocations de rentrée scolaire, des projets d’alimentation durable dans les restaurants scolaires, le soutien financier aux prestations de qualité du parascolaire via le GIAP ou encore le renforcement des mesures d’inclusion encore trop imparfaitement réalisées, afin que l’école publique, républicaine et laïque soit synonyme de qualité pour toutes et tous.
Mais le soutien aux familles est loin de s’arrêter là car les inégalités se creusent d’autant plus à 16h à la sortie des préaux, entre l’enfant qui partira suivre son cours de piano privé et celui qui jouera avec un ballon au bas de son immeuble tous les soirs. C’est là que le travail de la FASE revêt une importance toute particulière, pour faire vivre les maisons de quartier, le travail social hors murs (TSHM) et autres terrains d’aventures, s’adaptant à tous les âges et tous les publics. Les communes peuvent encore compléter ces prestations avec des dispositifs de coordination de quartier. C’est notamment ainsi que se crée une véritable cohésion sociale de proximité, grâce à un réseau de voisin-es, aux commerces de proximité et aux dispositifs participatifs, garantissant mixité, diversité et respect. On est ici au cœur de l’action communale.
Des dispositifs visant l’inclusion citoyenne (conseil des habitant-es ou conseil de la jeunesse, par exemple) permettent aussi de rappeler à des jeunes parfois en quête de sens dans un monde globalisé, malade et – convenons-en – délirant à bien des égards, de s’insérer et participer à sa manière dans son immeuble, son quartier, sa commune, au lieu d’errer trop souvent devant les écrans.
Ensuite, le soutien aux familles se décline aussi sur le front de l’insertion professionnelle : celle des jeunes à la sortie d’études plus ou moins longues et rectilignes, grâce à des dispositifs de soutien, mais aussi l’insertion professionnelle des femmes, qui interrompent encore trop souvent leur carrière professionnelle plus ou moins longtemps, avec tout ce que cela a pour conséquences en termes de revenu, de pouvoir d’achat, d’autonomie, de place dans la société ou de conditions de retraite.
Enfin, les communes doivent soutenir les familles (et particulièrement celles précarisées) par des dispositifs d’action sociale individuelle puissants afin de limiter le non-recours aux droits. On peut également imaginer des dispositifs novateurs comme une politique d’échanges d’appartements (le classique 5 pièces de la veuve échangé contre le 3.5 pièces de la famille de 4 qui s’y entasse) pour peu qu’on fasse en sorte que chacun-e
y trouve, notamment financièrement, son intérêt.
On le voit, les familles constituent donc le cœur de l’action socialiste dans les communes !