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Geneva Pride : édition 2025

Cette année 2025 célèbrera une nouvelle fois la Pride à Genève. Edition étendue, du samedi 31 mai au dimanche 8 juin, neuf jours pour un évènement inclusif, sous le slogan « POST TENEBRAS TOUXTES ». À l’image de la devise genevoise, la Pride choisit ce slogan pour créer un pont entre la communauté LGBTIQA+ et la population genevoise.

Deux lieux pour cela : Pitoeff, du samedi 31 mai au jeudi 5 juin, avec la clôture le dimanche 8 juin et le village des Bastions, le vendredi 6 et le samedi 7 juin. La marche des fiertés aura lieu samedi 7 juin, avec un rassemblement dès 14h sur le quai Wilson. Tou-tes les camarades sont attendu-es au bloc du PS LGBTIQ+, pour défiler ensemble. Le trajet passera par le pont du Mont Blanc et les rues basses pour arriver sur le parc des Bastions, où un village nous accueillera, avec plusieurs concerts et animations, un carré associatif au niveau de l’Université et un espace dédié spécialement aux familles.

L’association pérenne Geneva Pride a pour mission de rendre visibles les enjeux méconnus et spécifiques aux personnes LGBTIQA+ et faire valoir son droit à l’égalité. Ses revendications ont un double mot d’ordre : inclusivité et égalité. L’association se mobilise pour faire reconnaître et appliquer cette égalité au niveau des droits, mais également pour dénoncer les discriminations et violences fondées sur l’orientation sexuelle et affective et l’identité de genre.

Cette année le cahier de revendications a été remis à jour et comporte à nouveau 50 revendications, tenant compte de chaque lettre contenue dans l’acronyme LGBTIQA+. Que ce soit pour les lesbiennes, les gays, les bisexuel-les, les personnes intersexes, trans et queer, les revendications sont là pour défendre les droits de touxtes, parmi cinq thématiques ; discrimination, santé, état civil, migration, international. Un grand travail, en collaboration avec plusieurs associations, a été mené pendant plus de six mois pour aboutir à ces 50 revendications, parmi lesquelles quatre seront mises en avant :

  • La santé des personnes LGBTIQA+, car elles subissent du stress minoritaire et sont particulièrement exposées aux discriminations, aux violences et à la précarité, entraînant plus de risques de dépression et de suicides parmi ces populations, avec un accès à la santé parfois éloigné.
  • L’inclusion de l’identité de genre dans l’article 261 bis du code pénal, afin de protéger les personnes trans à travers cette loi.
  • L’interdiction des prétendues « thérapies de conversion », consistant à « ramener des personnes LGBTIQA+ dans le droit chemin », celui de l’hétérosexualité, même si l’OMS a sorti l’homosexualité des maladies en 1992.
  • L’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale.

Venez marcher avec nous pour défendre nos droits et participez à cette semaine des fiertés !

Yolanda Martinez
Enseignante

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