Chère Frédérique,
Au moment d’écrire ces lignes il a bien fallu se rendre à l’évidence, ce n’est ni un poisson d’avril, ni un mauvais rêve et l’échéance approche : tu quittes le secrétariat du PS pour de nouveaux horizons professionnels à la fin du mois de février.
Nous sommes arrivées ensemble il y a cinq ans au PS et en me remémorant ces années, il m’a été ô combien difficile de choisir parmi tous les moments que nous avons vécus le plus marquant, le plus joyeux, le plus drôle ou même le plus triste. Si je devais tous les citer, nous en aurions pour un long moment. Alors pour résumer et comme Jimi Hendrix l’a dit « Si je suis libre, c’est parce que je suis toujours en train de faire quelque chose. ». Frédérique, si tu es libre, c’est parce que tu es toujours en train de faire quelque chose et toujours avec succès. Au cours de ces cinq dernières années, tu as mené des campagnes, soutenu le lancement d’initiatives et de referendums, accompagné les membres et les élu-es, modernisé notre fonctionnement et initié et accompagné encore tant d’autres projets menés de front avec brio. Jamais je ne t’ai vu baisser les bras, même dans les moments difficiles, jamais je ne t’ai vue de mauvaise humeur, même quand nous avions du mal à garder le sourire. Tu as toujours su nous donner l’envie de nous dépasser, de ne jamais abandonner, pour le PS et pour les idéaux que nous défendons. Ta force est un exemple.
Alors au nom du PS, de ses membres, de ses élu-es et de toute l’équipe du secrétariat, je tiens à te dire à quel
point nous te sommes reconnaissant-es. Merci d’être cette personne si engagée, si droite (mais pas à droite), si bienveillante et à l’écoute, dotée d’une force de travail qu’il m’a rarement été donné de voir et d’une vision tout aussi exceptionnelle. Est-ce que tes futur-es collègues savent déjà la chance qu’elles et ils ont ? Nous, l’équipe du secrétariat, nous le savons. Tu nous as guidé-es, soutenu-es, conseillé-es, écouté-es. Et puis, on a ri, à en pleurer parfois ! S’il y a eu quelques larmes de tristesse ou de déception lors de défaites électorales, il y a eu tellement de beaux moments. Il nous faudra à présent être à la hauteur, malgré ton absence, et la tâche est ardue.
Heureusement, nous pourrons toujours compter sur toi comme super militante et nous nous réjouirons de te retrouver sur les stands, lors des manifestations et bien évidemment dès le 23 mars pour notre Congrès annuel ! Et pour les récoltes de signatures, ne t’inquiète pas tu auras aussi droit à ton quota !
Quant à moi, je sais déjà que je verserai encore quelques larmes le 29 février car si le PS perd une incroyable secrétaire générale, moi je perds une mentore, une amie, une âme-sœur. Je le sais, ce n’est qu’un au revoir… mais certains sont plus difficiles que d’autres et celui-ci en fait partie.
Merci Frédérique !
