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Augustin, 12 ans et passionné de politique

Entretien. Le 9 novembre dernier, Augustin a passé une journée entière avec le secrétariat du Parti socialiste genevois. Il est venu au bureau du PS dans le cadre de la journée « Futur en tout genres » qui permet à des jeunes de l’école obligatoire de découvrir le monde du travail. Il nous raconte son expérience.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire cette journée au PS ?
Mes parents ne font pas du tout de politique, mais moi j’aime bien ça donc je voulais aller dans un parti. Je n’avais pas trop envie de faire ça au PLR, à l’UDC ou un autre parti comme ça. Je préférais aller au PS ou chez les Vert-es. Ma mère a téléphoné aux deux secrétariats et celui du PS a répondu tout de suite !

D’où est-ce que ça te vient, cet intérêt pour la politique ?
J’ai vu une fois une émission à la télé avec je ne sais plus quel président qui parlait de territoire, et moi j’aime bien les cartes. Alors je suis allé voir ce que c’était. J’ai regardé 2-3 vidéos Arte sur YouTube et j’ai bien aimé alors j’ai continué à en regarder beaucoup. Mon grand-père a aussi été maire en Normandie pendant 3 mandats et vice-président de Seine-Maritime. Il était au PS d’ailleurs.

Qu’est-ce que tu as fait pendant cette journée ? Est-ce qu’il y a une partie que tu as préféré, ou peut-être moins aimé ?
Le matin j’ai écrit un texte sur pourquoi il fallait voter oui ou non à une votation. J’ai aussi bien aimé voir comment est-ce que vous faisiez vos affiches. Après je suis allé à une réunion sur une initiative. J’ai pas tout compris, mais ça allait. De temps en temps, je comprenais quand même quelque chose ! L’après-midi, j’ai fait signer une initiative. J’étais touché parce que la première personne à qui j’ai essayé de faire signer a accepté. Je me suis aussi rendu compte que certaines personnes, si elles n’aiment pas le PS, ne veulent même pas s’arrêter. La dernière signature que j’ai eue, c’était une dame de 94 ans qui croyait que c’était pour l’avortement et qui n’aimait pas du tout l’idée. À un moment elle a dit « Ce serait bien qu’on puisse rendre gratuite la contraception » et j’ai pu lui répondre « Mais c’est justement ça ! » Elle a signé tout de suite. C’est drôle, on s’est rendu compte après que c’était la mère d’un collègue de ma mère. C’était cool comme journée !

Après cette journée de découverte, est-ce qu’il y a des métiers de la politique que tu te vois faire plus tard ?
Oui, j’aimerais bien ! D’abord il faut que je travaille bien à l’école. J’habite sur Veyrier donc je me vois peut-être aller à la mairie de Veyrier, ou Carouge à côté. Ce serait beaucoup de travail mais ce serait bien !

Alexandre Goumaz
Chargé de communication sur les réseaux sociaux

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