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Pour l’égalité et la culture ! La première session d’Estelle Revaz à Berne

Entretien avec Estelle Revaz, Conseillère nationale. Après son élection le 22 octobre dernier, Estelle Revaz a participé à sa première session parlementaire au mois de décembre. Elle nous raconte les débuts de son mandat.

Comment s’est passée ta première session au Parlement ?
C’était très émotionnel de me retrouver devant le Palais fédéral et de me rendre compte que j’ai été élue, mais aussi du poids de la responsabilité qui va avec. J’ai beaucoup appris pendant cette session. J’ai pu déposer ma première motion, qui concerne la lutte contre la pauvreté. C’était très intéressant de pouvoir apprendre la technique parlementaire en mettant les mains dans le cambouis. Il a fallu faire toutes les recherches sur la thématique, voir ce qui avait déjà été fait. Il faut travailler avec les services du parlement, discuter avec le groupe, collaborer avec le département et le Conseiller en charge du dossier (ici Alain Berset). Quand on dépose une motion, il faut aussi la faire signer par des camarades mais aussi des parlementaires d’autres partis. Avec 93 signatures j’ai eu l’occasion de faire de nombreuses rencontres très enrichissantes.

C’est aussi ton premier mandat en politique. Est-ce que ça correspond à ce que tu avais imaginé ?
Pendant le covid j’avais travaillé en étroite collaboration avec les parlementaires, donc il n’y a pas eu de grandes surprises de ce côté-là. Ce qui était un peu plus nouveau, c’était de combiner ma vie de musicienne et ma vie de politicienne. J’ai pris un appartement à Berne pour perdre le moins de temps possible dans les déplacements. J’ai aussi accès à une salle au palais le matin très tôt pour bosser le violoncelle. Donc ça s’est bien organisé, alors même que j’avais des concerts tous les weekends. L’autre nouveauté pour moi c’est le ballet politique auquel on participe au palais. Il y a beaucoup d’agitation mais c’est aussi très beau à voir. C’est structuré, mais avec tout d’un coup des pointes de créativité. Il faut soudainement prendre une décision qui peut complètement changer le cours d’un dossier. Ça, c’était une belle découverte.

Comment est-ce que tu vois l’année qui arrive et les prochaines sessions à venir ?
Je suis contente parce que je suis dans la commission de la science, de l’éducation et de la culture. Je suis très reconnaissante d’y être parce que je vais pouvoir travailler sur les thèmes que j’avais mis en avant pendant la campagne et qui sont à l’origine de mon engagement politique. Les bases me sont favorables et maintenant j’ai 4 ans pour essayer de contribuer à faire des petits pas dans la bonne direction !

Alexandre Goumaz
Chargé de communication sur les réseaux sociaux

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