Cœur de Cité vise à moderniser radicalement le centre-ville de Meyrin. C’est le résultat d’un processus urbanistique, politique et de coopération avec la population, autour de sa nouvelle Mairie, construite selon les standards de durabilité. Ce projet permettra la réduction des coûts d’exploitation, la création d’espaces publics entremêlés de cheminements, d’accès de mobilité douce, d’un parc public, de deux places accueillantes et modernes ainsi que des espaces de qualité adaptés aux personnes à mobilité réduite et aux défis environnementaux.
Ce projet est le fruit d’une réflexion et de débats s’étalant sur plus de 10 ans, ayant regroupé les élu-es, les responsables de services, les collaborateur-trices de l’administration et la population, qui en profitera grâce à une salle de cérémonie, une salle des citoyen-nes, un tea-room, un jardin suspendu, un abri PC de 515 places et plus de 400 places de parking en sous-sol.
Un référendum a été lancé par un groupe d’initiant-es ainsi que par un comité interpartis alors même que ce projet a été soutenu par la quasi-totalité du Conseil municipal. Il fustige le montant du projet, prétextant que l’argent du contribuable devrait servir à d’autres priorités.
Le PS Meyrin Cointrin considère au contraire que le projet a été bien réfléchi, que les coûts sont maîtrisés, malgré l’augmentation continue des coûts de construction, qu’il a fait l’objet d’un concours d’architecture, de séances d’information publiques, de consultations citoyennes et de 49 séances de commissions. Il rejoint pleinement l’objectif de fournir la meilleure des prestations publiques à la population.
Parallèlement, un groupe d’initiant-es composé en partie des mêmes personnes propose de maintenir à durée indéterminée le manège de Meyrin en privant ainsi les autorités publiques des possibilités de développement d’infrastructures publiques nécessaires à sa population, comme une crèche, une école ou un EMS.
Pour ces raisons, le PS Meyrin-Cointrin soutient le contre-projet qui permettra aux exploitant-es du manège de trouver une solution adéquate et respectueuse des animaux tout en préservant les prérogatives de la commune sur l’un des derniers terrains disponible au centre-ville.