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Campagne Masset: un parc pour la population

Fin novembre, les arbres n’auront plus de feuilles et nous serons loin des canicules qui, quatre mois plus tôt, nous poussaient vers le lac, le Rhône ou les parcs environnants. Pourtant c’est bien ça l’enjeu de cette votation sur la campagne Masset : à quelques centaines de mètres du kilomètre carré le plus dense de Suisse, la Ville de Genève pourrait rendre à la population un espace vert arborisé. Ce parc, à côté des quartiers de Saint-Jean, des Charmilles et de la Concorde, serait l’occasion de donner accès à la population à un véritable espace vert dans ces quartiers très denses et où les parcs déjà existants sont petits et bondés chaque été.

Est-ce que nous voulons un parc ouvert à toutes et tous ou est-ce que nous préférons laisser cet espace de verdure à des personnes qui débourseraient des millions pour le garder privé ? C’est ça l’alternative que nous proposent les opposant-es, laisser cet espace à quelques personnes privilégiées. Car si le quartier n’est pas trop mal végétalisé, c’est surtout grâce aux espaces privés, aux villas qui restent donc réservés à leurs propriétaires privilégié-es.

Notre projet est tout autre : il s’agit de donner l’accès à cet espace vert, à toutes et tous, sans privilèges. Nous voulons en faire un parc ouvert, un espace de rencontre, d’échange, de loisir. Certain-es pourront y faire du sport, d’autres organiser un événement musical, ou simplement s’y donner rendez-vous pour discuter, se prélasser, se rafraîchir.

Rendre ce parc Masset à la population serait donc une mesure de justice sociale et écologique. Les habitant-es du quartier le réclament et se mobilisent pour convaincre. Elle doit aussi être mise en perspective avec d’autres quartiers qui manquent, eux-aussi, d’infrastructures et d’espaces verts : voter et faire voter pour ce parc, c’est rappeler que nous voulons aussi végétaliser les Pâquis, la Jonction, le quartier de Cluse-Roseraie.

Enfin, l’accès à des espaces verts est également un enjeu de santé publique. De nombreuses études ont démontrés que les forêts urbaines et les parcs boisés diminuaient le stress et la dépression des habitant-es, retardaient le développement de maladies, favorisaient l’activité physique. Les études montrent également que les parcs réduisent les inégalités sociales de santé, notamment vis-à-vis des femmes, des jeunes comme des personnes âgées, des précaires et des personnes socialement discriminées.

Alors le 30 novembre, voter et faites voter oui en Ville de Genève pour le rachat de la Campagne Masset !

Salma Selle et Guilhem Kokot
Coprésident-e du PS Ville de Genève

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