Le 9 octobre, le Parti socialiste genevois a organisé un moment convivial dédié à l’accueil de ses nouvelles et nouveaux membres. Dans une atmosphère chaleureuse et dynamique, des personnes de tous les âges, ayant récemment adhéré au parti, ont fait connaissance en partageant leurs motivations et en exprimant leur envie d’agir ensemble pour une société plus juste.
Thomas Wenger, président du PS genevois, a salué et accueilli chaleureusement chaque participante et participant. Thomas Wenger a présenté le fonctionnement du parti ainsi que la représentation socialiste aux niveaux fédéral et cantonal. Il a rappelé les valeurs essentielles du PS : justice sociale, égalité et solidarité. Il a souligné combien chaque nouvel engagement renforce une gauche proche des réalités du terrain. Des responsables de différents groupes (Femmes, Jeunesse, LGBTQI+, 60+) ont présenté leurs activités, en invitant les nouvelles et les nouveaux membres à les rejoindre, tout comme dans les commissions et les sections locales.
Chacune et chacun est reparti-e motivé-e, avec une double mission : s’engager pour renforcer notre parti, et surtout, faire campagne et élire Nicolas Walder au Conseil d’État le 19 octobre, une date décisive pour notre parti et la gauche en général.
Cette rencontre fut un moment fort, chaleureux et mobilisateur, marquant une belle dynamique du PS genevois.
Interview d’une nouvelle membre
Rencontre avec Josette Martens, nouvelle membre du PS Vernier
Peux-tu te présenter ?
Je suis logopédiste et j’ai rejoint le PS de Vernier cet été. C’est après l’annulation des élections municipales que j’ai décidé d’adhérer : j’ai été choquée par les irrégularités constatées et j’ai ressenti le besoin d’agir pour défendre notre démocratie.
Qu’est-ce qui t’a motivée à franchir le pas ?
Je suis profondément préoccupée par la montée de la droite en Europe et par les dérives observées aux États-Unis. Dans mon métier, j’accompagne le développement d’enfants et de familles, et je vois combien il devient difficile de s’épanouir dans une société gouvernée par la logique du profit. L’humain est souvent relégué derrière les impératifs économiques. Pour moi, l’engagement politique, c’est une manière d’agir à un autre niveau : co-construire une société où l’humain retrouve sa place, où il ne se résume pas à sa productivité.
Quel projet te tient le plus à cœur au PS ?
J’aimerais d’abord encourager la jeunesse à s’engager, à comprendre que leur voix et leurs actions peuvent réellement changer les choses. C’est une continuité naturelle avec mon métier : aider
chacun-e à prendre part à la construction de sa propre existence et, plus largement, de la société. Je suis aussi très sensible à la place donnée aux personnes âgées. Le capitalisme efface souvent celles et ceux qui ne « produisent » plus. Il faut au contraire redonner à chaque être humain sa pleine dignité, quelle que soit sa valeur marchande.
Un mot pour conclure ?
J’étais un peu intimidée à l’idée de rejoindre le parti, mais j’ai trouvé un accueil bienveillant et sincère. Je ressens une vraie joie de faire partie de ce collectif engagé, de pouvoir me former, échanger, apprendre. Et surtout, de contribuer, à ma mesure, à un projet commun qui remet l’humain au centre.
