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Quatre propositions pour répondre aux défis de l’emploi

Les candidat-es aux élections fédérales ont profité de la période estivale pour présenter à la presse les propositions qu’elles et ils défendront en priorité à Berne. La première conférence s’est déroulée sur le thème de l’emploi. Christian, Léna, Oriana et Cyril ont rappelé que le PS a toujours défendu les droits des travailleur-euses avec acharnement, mais que de nombreux défis subsistent. Les récentes réformes, notamment celles de l’AVS et du deuxième pilier, témoignent de l’importance de continuer la lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses, tant les acquis sont attaqués. Voici un résumé des propositions qui ont été présentées :

→ À Genève, la moitié des bénéficiaires de l’aide sociale ne dispose d’aucune formation professionnelle. Dans le contexte actuel de digitalisation et de flexibilisation du travail, la formation continue est indispensable. Il faut agir de manière proactive en favorisant l’accès à des formations qualifiées et à la reconversion professionnelle. Dans cette optique, il est urgent de renforcer dans la loi sur l’assurance chômage les possibilités d’accéder à une qualification.

→ Les salarié-es sont frappé-es de plein fouet par la hausse des prix à la consommation. Les salaires réels ont en moyenne diminué l’année dernière (jusqu’à -5% dans certains secteurs !). En l’absence de droit collectif du travail, des mesures doivent être prises par la collectivité pour enrayer cette spirale et empêcher de précariser les salarié-es et leurs familles. Il s’agit d’indexer les salaires sur le coût de la vie, pour celles et ceux qui perçoivent un salaire inférieur à CHF 148’200 par an.

→ En moyenne, les femmes gagnent 18% de moins que les hommes. Près de la moitié de cet écart salarial peut être considéré comme discriminatoire. Pour enrayer ce phénomène, il est nécessaire d’augmenter les contrôles de l’État, de les étendre à toutes les entreprises et d’imposer des sanctions efficaces. La transparence des salaires doit être introduite à l’échelle nationale, pour garantir un environnement de travail juste et responsable.

→ Aujourd’hui encore, il n’est pas obligatoire en Suisse pour les employeurs de contracter une assurance perte de gain en cas de maladie de leurs salarié-es. L’employeur qui n’a pas contracté d’APG maladie n’est tenu de verser un salaire de remplacement que pendant une période limitée, en général 3-4 semaines. Il faut donc impérativement mettre en place une assurance perte de gain obligatoire en cas de maladie.

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