Les seniors sont notre avenir
Avez-vous aussi, Camarades, ce sentiment que lorsqu’on évoque le vieillissement de la population, on aborde la question le plus souvent sous l’angle médical ou sous son corollaire du...
S’il y a bien une chose que la pandémie nous a cruellement rappelé, c’est à quel point il est indispensable de prendre soins de nos aîné-es. L’abnégation et le dévouement avec lesquels le personnel soignant des EMS a œuvré tout au long de la crise sanitaire nous a fait, encore plus fortement, prendre conscience qu’il était indispensable d’améliorer des conditions de travail maintes fois dénoncées dans les établissements médico-sociaux genevois. Déposé par le Conseil d’État en juin 2019, le projet de loi interdisant l’externalisation et la sous-traitance des prestations de soins dans les EMS vient d’être finalement accepté par une majorité du Grand Conseil.
Le Parlement cantonal a donc estimé que la sous-traitance, lorsqu’elle s’applique à des prestations de soins aux résidentes et résidents en EMS pose deux problèmes principaux. D’une part, elle ne permet pas d’assurer un suivi régulier et stable des résident-es. Leur grand âge requiert, en effet, un encadrement par une équipe soignante avec laquelle ils et elles peuvent tisser des liens. Dans ce contexte particulier, les aides ménagères font partie intégrante de l’équipe de soin. D’autre part, elle instaure une inégalité de traitement entre le personnel employé par les EMS, soumis aux conditions sociales et salariales imposées aux établissements pour personnes âgées, et celui employé par des entreprises privées qui ne connaissent pas les mêmes contraintes légales.
L’histoire récente des externalisations dans notre canton, nous prouve que la sous-traitance ne permet pas de faire baisser les coûts tout en préservant la qualité des prestations. A Genève, l’exemple des bagagistes de l’aéroport est emblématique des dysfonctionnements qui découlent des sous-traitances. Leur conditions salariales et sociales se sont tellement dégradées que nombres d’entre eux travaillent sur appel. Ce n’est pas ce que nous voulons pour le personnel de nos EMS ! Nous ne voulons pas faire d’argent sur le dos de nos aîné-es ! Nous voulons leur offrir un cadre de vie serein, dans lequel elles puissent créer des liens aussi bien avec le personnel soignant qu’entre elles. La perte d’autonomie est, pour grand nombre de ces personnes, un traumatisme. C’est pourquoi, il est primordial de les traiter avec humanité et respect. Soumettre les prestations de soins en EMS à la logique du marché était contraire à cette approche humaniste. Cela mettait en péril la mission sociale première de ces établissements : l’inclusion de nos aîné-es dans une société qui trop souvent les oublie ! Il était temps que cela change !
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