La retraite, on veut en jouir, pas la subir!
Le 27 janvier dernier, les Femmes socialistes genevoises ont invité les membres du parti à suivre un brunch-formation animé par Mathilde Mottet, camarade membre du Comité directeur des Femmes...
Pour la deuxième fois cette année, nous voterons bientôt sur les retraites. La réforme du deuxième pilier qui nous est proposée est un projet massivement antisocial. Dans son principe déjà, la LPP est basée sur le capital individuel de chaque employé-e, ce qui est en soi un système très inégalitaire : schématiquement, chacun-e met de l’argent de côté et peut, une fois à la retraite, en toucher une part fixée par le « taux de conversion ».
Or, cette réforme veut diminuer ce taux, ce qui provoquerait une baisse des rentes de 12% ! La situation des personnes retraitées serait donc moins bonne que maintenant. Mais les finances des salarié-es seraient aussi affectées. Car, en parallèle, cette réforme veut augmenter la part de salaire sur laquelle sont prélevées les cotisations. Les travailleuses et les travailleurs cotiseraient donc plus et verraient ainsi leur revenu net diminuer pendant leur vie professionnelle.
Cette réforme n’est donc pas une avancée mais un recul majeur qui se résume ainsi : prendre plus aux personnes qui travaillent et donner moins aux personnes à la retraite. Ce projet est une arnaque dont le principe ne profiterait à personne. Car baisser les salaires pendant la vie active et baisser les rentes une fois à la retraite, c’est diminuer la qualité de vie de tout le monde.
Le Conseil fédéral admet d’ailleurs lui-même qu’il ne peut pas prévoir qui serait gagnant ou perdant et renvoie aux caisses de pension. Il est vrai que quelques personnes verraient leur rente LPP augmenter mais ce n’est qu’un trompe-l’œil. Pour beaucoup, le gain de rente sur la LPP serait annulé par une diminution des prestations complémentaires. En résumé – et comme souvent malheureusement – ce sont principalement les personnes précaires qui seraient le plus impacté-es. Celles et ceux qui peinent déjà à payer leur loyer et leur assurance-maladie seraient une fois de plus les victimes de ce projet.
Il y a quelques mois, le peuple a voté une augmentation des retraites avec l’introduction de la 13e rente AVS. Un signal fort qui nous montre que la précarité des retraité-es existe bel et bien dans notre pays. Tout comme la précarité des familles et des personnes qui se battent chaque mois pour boucler leur budget. Au lieu de tenir compte de ces réalités désastreuses, la nouvelle réforme du deuxième pilier réduirait le pouvoir d’achat de toutes et tous. Nous n’avons pas besoin de cela !
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