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Victoire socialiste pour l’égalité des chances à l’université !

Le Parti socialiste genevois se félicite du vote du Grand Conseil en faveur d’un projet de loi socialiste visant à garantir l’égalité de traitement entre les étudiant-es lors de la correction des examens à l’Université de Genève (Unige). Dès la rentrée prochaine, chaque étudiant-e devrait pouvoir être assuré-e de l’impartialité du regard posé sur sa copie d’examen. Un pas important dans la lutte contre les discriminations et pour une plus grande égalité des chances.

A 62 voix contre les 26 du PLR (et 4 abstentions), les député-es ont manifesté leur détermination à lutter contre le favoritisme, la discrimination et plus généralement contre les multiples biais, conscients ou non, qui interviennent immanquablement au moment de la correction d’une copie dont l’identité de l’auteur-e est connue. Supprimer ce paramètre non-pertinent permettra de remettre au centre le seul élément qui devrait compter, à savoir la qualité des réponses données aux questions faisant l’objet de l’évaluation.

Revendication de longue date de la communauté universitaire genevoise, et en particulier de la communauté étudiante, l’anonymisation des copies est une mesure simple et peu coûteuse, que plusieurs facultés en Suisse expérimentent déjà avec succès depuis des années. Les Socialistes se réjouissent que ce principe s’impose enfin ici aussi. Il s’agissait notamment d’une recommandation formulée par le Comité d’éthique et de déontologie de l’Unige.

Dans le respect de l’autonomie de l’institution, la nouvelle disposition légale prévoit que «l’université fixe des modalités d’examens qui garantissent un traitement équitable des étudiants et étudiantes», étant précisé que «dans la mesure du possible, l’évaluation des examens écrits est anonymisée».

Si le groupe socialiste avait dans un premier temps imaginé une formulation plus contraignante, il a entendu le besoin de souplesse exprimé par le rectorat lors des travaux de commission et a toute confiance en ce dernier pour mettre en œuvre sans délai et de manière conforme à l’esprit de la loi cette nouvelle disposition.

Les Socialistes se réjouissent ainsi qu’un pas significatif ait pu être franchi dans le combat pour une plus grande égalité des chances. Ce vote permet de rappeler qu’à l’université comme ailleurs, ce qui compte ne doit pas être qui l’on est, mais bien ce que l’on fait. Sans privilèges, ni discriminations.

Lire le rapport de la commission de l’enseignement supérieur

Pour plus d’informations :

  • Youniss Mussa, député socialiste et auteur du projet de loi
  • Amanda Gavilanes, députée socialiste et rapporteuse de majorité
  • Caroline Marti, cheffe de groupe socialiste
  • Thomas Wenger, président du Parti Socialiste genevois
Thématiques associées: Éducation et formation

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