 
    Votation fédérale
Initiative « Stopper le mitage »
Le  Parti socialiste regrette le rejet de l’initiative contre le mitage du  territoire par le peuple suisse – bien que 47,7% des électeur-rice-s  genevois-e-s se soient exprimé-e-s en faveur du texte. La construction  de logements, indispensable pour répondre aux besoins de la population,  ne peut se faire au détriment de l’environnement et de la production  agricole locale. Alors que chaque jour en Suisse l’équivalent de huit  terrains de football est consacré à la construction, cette initiative  avait pour ambition de préserver des terres arables et des zones  naturelles. Ce refus n’aura que peu d’impact sur le canton de Genève au  vu des fortes limites de déclassement existantes, mais c’est l’ensemble  de la Suisse qui risque de voir ses espaces de nature fondre sous les  pelleteuses.
 Le résultat genevois sur cette initiative  révèle le souci d’une part importante de la population de promouvoir une  vision durable de l’aménagement du territoire en privilégiant des  solutions respectueuses de notre environnement naturel, ce que les  Socialistes continueront à défendre.
Votations cantonales
Initiative pour le remboursement des soins dentaires
Les  Socialistes déplorent vivement le refus de l’initiative pour le  remboursement des soins dentaires et condamnent la campagne mensongère  menée par les opposants visant à faire croire que cette initiative  ferait peser sur la classe moyenne le financement des soins dentaires.  De nombreux-ses genevois-es sont obligé-e-s aujourd’hui de se serrer la  ceinture pour leurs traitements dentaires, ils y renoncent même dans 15 à  20% des cas. Une assurance obligatoire aurait permis de diminuer les  coûts de la santé, puisqu’elle aurait réglementé les tarifs prohibitifs  des cabinets dentaires et permis une prise en charge précoce des  patients, évitant ainsi des problèmes de santé plus lourds et plus  coûteux. Cette initiative assurait donc un accès équitable à des soins  médicaux indispensables. Le financement de cette assurance, similaire à  celui de l’assurance maternité, garantissait également le principe de  solidarité cher aux Socialistes. 
 L’accès aux soins  médicaux de qualité pour toutes et tous est d’une importance capitale  pour le Parti socialiste qui continuera de se battre pour que l’ensemble  de la population puissent en bénéficier de manière digne et équitable.  Les Socialistes regrettent que Genève ait aujourd’hui manqué l’occasion  de se porter en canton pionnier – tel qu’il le fut sur l’assurance  maternité – sur un progrès social qui ne manquera pas de refaire parler  de lui ces prochaines années.
Initiative « Pour une caisse d’assurance maladie et accidents genevoise publique à but social »
Le  Parti socialiste salue le refus de l’initiative « Pour une caisse  d’assurance maladie et accidents genevoise publique à but social » qui  n’aurait pas apporté de solution réelle au problème lancinant de la  hausse des primes d’assurance-maladie. Toutefois les socialistes notent le  signal de ras-le-bol envoyé par près de 45% des votant-e-s à l’encontre  d’un système de santé sclérosé qui ne répond plus aux attentes de la  population.  
 Au niveau cantonal, la réponse apportée par  les Socialistes réside dans leur initiative « Pour des primes  d’assurance-maladie plafonnées à 10% du revenu » qui apportera une  réelle bouffé d’oxygène aux budgets des Genevois-e-s. Le Parti  socialiste reste néanmoins convaincu qu’une refonte totale du système  est indispensable mais doit s’opérer au niveau national. Le Parti  socialiste se bat de longue date pour un modèle solidaire de caisse  unique et publique et c’est en reversant la majorité de droite inféodée  aux lobbies des assurances maladies lors des élections fédérales à  l’automne 2019 que des solutions efficaces pourront être trouvées et  mises en œuvre.
Loi sur la laïcité de l’État
Les  électeurs et électrices ont accepté, à une courte majorité, la loi sur  la laïcité de l’État. Le Parti socialiste ne peut que regretter ce  choix. La constitution genevoise garantit déjà le principe de laïcité de  l’État et il n’est pas nécessaire de légiférer davantage. En  interdisant tout « signe religieux », cette nouvelle loi s’attaque aux  libertés fondamentales et stigmatise une partie de la population. Elle  risque d’entrainer le licenciement de nombreux-ses employé-e-s,  majoritairement des femmes, qui se verront exclut de l’accès à des  postes dans des entités publiques au motif de leur apparence. Alors  qu’il n’existe pas de définition précise de ces « signes religieux », le  risque d’une appréciation arbitraire – ainsi que des dérives qui  peuvent en découler – est trop grand. Paradoxalement, cette loi  maintient la perception d’une contribution financière pour les  organisations religieuses sans en étendre la possibilité à d’autres  entités à but social.
 Le Parti socialiste envisagera  toutes les options, y compris législatives, pour corriger les erreurs de  cette loi et en gommer les dispositions discriminatoires.
Pour plus d’informations :
- Gérard Deshusses, Président  (079 605 67 84)
- Caroline Marti, Vice-présidente (079 796 36 23)
- Thomas Wenger, Chef de groupe (079 476 69 45)
 
         
        