Le PS avait déposé un projet de loi visant à mettre fin à une pratique aussi discrète qu’injuste: l’exigence très régulière, et pourtant non encadrée, d’un extrait du registre des poursuites dans les recrutements à l’État. L’objectif du projet de loi était simple: garantir que, par défaut, aucun-e candidat-e ne soit pénalisé-e pour des poursuites qui ne sont ni des fautes, ni des condamnations, et qui touchent aujourd’hui une part croissante de la population. Le projet socialiste proposait d’uniformiser les pratiques, de lutter contre la stigmatisation des personnes précarisées et de briser un cercle vicieux où l’on refuse un emploi à celles et ceux qui en ont précisément besoin pour s’en sortir. Une mesure responsable et cohérente avec les engagements du Canton contre le surendettement.
La majorité de droite a refusé ce texte, préférant maintenir l’opacité, les préjugés et l’exclusion silencieuse. Le PS déplore vivement ce choix et continuera de défendre un accès équitable à l’emploi public.
Lire le rapport de la commission du personnel de l’État