Deux projets de loi, dont l’un porté par le groupe socialiste, qui proposaient l’introduction d’une allocation cantonale de premier emploi ont été balayés. Les député-es n’ont en effet pas réussi à se mettre d’accord sur un dispositif incitatif à même de favoriser l’embauche de jeunes diplômé-es ne pouvant justifier d’une expérience professionnelle de plusieurs années. Or force est de constater que celle-ci est de plus en plus souvent exigée dans les offres d’emploi, témoignant de la réticence croissante des entreprises à prendre à leur charge la formation de jeunes professionnel-les. La Cour des comptes a par ailleurs récemment pointé le fait que les chômeurs et chômeuses en fin de droit tendent à être de plus en plus jeunes et de mieux en mieux formé-es, confirmant que le problème est bien réel. Les Socialistes, après s’être battu-es contre les « stages sauvages » imposés à la jeune génération, restent donc convaincu-es de la nécessité de poursuivre le combat pour l’emploi des jeunes, lesquel-les sont d’ailleurs les premières victimes des crises économiques telles que celle que nous vivons actuellement.
Lire le rapport de la commission de l’économie